Le chancelier allemand, Olaf Scholz, le président français, Emmanuel Macron, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le Premier ministre italien, Mario Draghi et le président roumain Klaus Iohannis devant le palais Mariinsky, à Kiev, le 16 juin 2022. © Ludovic MARIN / AP
Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, le président du conseil italien, Mario Draghi, et le président roumain, Klaus Iohannis, se sont rendus, jeudi 16 juin, à Kiev pour une visite de soutien aux Ukrainiens.
Cette visite inédite intervient alors que l’Union européenne (UE) doit décider la semaine prochaine si elle accorde à l’Ukraine le statut officiel de candidat à l’UE. Une aspiration à laquelle Paris, Berlin, Rome et Bucarest se sont dites prêtes à soutenir. En effet, les dirigeants européens ont annoncé, lors de la conférence de presse conjointe cet après-midi, être pour un statut de candidat «immédiat» à une adhésion à l’UE.
Le chef de l’État français, qui assume jusqu’au 30 juin la présidence tournante de l’Union européenne, a ajouté : «Tous les quatre, nous soutenons le statut de candidat immédiat à l’adhésion. Ce statut sera assorti d’une feuille de route et impliquera aussi que soit prise en compte la situation des Balkans et du voisinage, en particulier de la Moldavie». Peu de temps avant l’arrivée du président français Emmanuel Macron à Kiev, l’Élysée a expliqué que cette visite devrait permettre de trouver «un équilibre entre les aspirations naturelles de l’Ukraine à l’UE (…) et le fait qu’il ne faut pas déstabiliser l’UE ni la fracturer».
C’est la première visite de ces trois dirigeants en Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février. Oleksiy Arestovych, conseiller du président Zelensky, a déclaré cette semaine au journal allemand Bild qu’il craignait que les trois dirigeants fassent pression sur Kiev pour que le pays accepte un accord de paix favorable au président russe, Vladimir Poutine. Une crainte à laquelle la diplomatie française a répondu en exprimant son souhait de voir l’intégrité territoriale de l’Ukraine rétablie. «Nous sommes pour une victoire intégrale avec rétablissement de l’intégrité territoriale sur tous les territoires conquis par les Russes, y compris la Crimée», a déclaré une source diplomatique française en marge de la visite des chefs d’État européens.
Côté allemand, Olaf Scholz s’engage à aider l’Ukraine «aussi longtemps qu’il le faudra». Dans une interview au quotidien populaire allemand Bild, le chancelier a déclaré «nous ne voulons pas seulement manifester notre solidarité [lors de cette visite], nous voulons aussi assurer que l’aide que nous organisons-financière, humanitaire, mais aussi lorsqu’il s’agit d’armes-se poursuivra». «Nous la poursuivrons aussi longtemps qu’il le faudra pour la lutte en faveur de l’indépendance de l’Ukraine», a-t-il ajouté dans cet entretien publié au moment où le dirigeant est arrivé à Kiev.
Le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, a, quant à lui, promis : «nous reconstruirons tout». Les Russes «ont détruit des écoles maternelles, des terrains de jeux. Tout sera reconstruit», a-t-il affirmé à la presse, après avoir déambulé dans les rues détruites d’Irpine, une des banlieues de Kiev dévastées dans les premières semaines de l’invasion russe de l’Ukraine, aux côtés d’Emmanuel Macron, d’Olaf Scholz et de Klaus Iohannis. Une brève visite suite à laquelle le président français, Emmanuel Macron, a salué «l’héroïsme» des Ukrainiens. «Il faut se représenter l’héroïsme de l’armée et de la population ukrainienne (…) Aujourd’hui, il faut que l’Ukraine puisse résister et l’emporter. Nous sommes aux côtés des Ukrainiens et des Ukrainiennes sans ambiguïté», a-t-il déclaré.
Moscou n’a, pour sa part, pas commenté de manière officielle la visite des dirigeants européens. L’ex-premier ministre et vice-président du conseil de sécurité spécial de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, s’est, toutefois, livré, sur son compte Twitter, à une critique virulente de la visite des trois responsables européens où il écrit : «Les amateurs européens de grenouilles, de saucisses de foie et de spaghettis adorent visiter Kiev. Avec une utilité nulle. Ils ont promis l’adhésion à l’UE et de vieux obusiers à l’Ukraine, se sont gavés de Horilka [le mot est utilisé dans un sens générique en ukrainien pour désigner la vodka ou d’autres spiritueux forts] et sont rentrés chez eux en train, comme il y a cent ans. Tout va bien. Mais cela ne rapprochera pas l’Ukraine de la paix. L’horloge tourne.» Ce n’est pas une nouveauté. Hier, Medvedev a commenté le souhait de l’Ukraine de conclure un contrat de deux ans pour l’achat de gaz liquéfié américain, écrivant : «Qui peut assurer que l’Ukraine sera toujours sur la carte mondiale dans deux ans ? »
2025 : l’année européenne de l’éducation à la citoyenneté numérique
Monde - En 2025, les États membres du Conseil de l'Europe mettent l’éducation à la citoyenneté numérique au cœur de ses priorités.
Rédaction LeBrief - 6 janvier 2025États-Unis : des icônes décorées de la «médaille présidentielle de la liberté»
Monde - Joe Biden a rendu hommage à plusieurs figures emblématiques en leur attribuant la Médaille présidentielle de la liberté.
Ilyasse Rhamir - 6 janvier 2025Gaza : au moins 26 morts dénombrés dans plusieurs attaques israéliennes
Monde - Moins de 24 heures après l’annonce de la reprise des négociations pour une trêve entre le Hamas et Israël, la ville de Gaza a été frappée par plusieurs attaques du Tsahal.
Mbaye Gueye - 4 janvier 2025Syrie : vers une transition politique sous surveillance internationale
Monde - Les ministres des Affaires étrangères de la France et de l’Allemagne ont appelé à une transition pacifique et inclusive en Syrie.
Mbaye Gueye - 3 janvier 2025Etats-Unis : Donald Trump passe le test du Congrès avec l’élection de Mike Johnson
Monde - Le candidat républicain Mike Johnson a été réélu vendredi à la présidence de la Chambre des représentants américaine.
Mbaye Gueye - 3 janvier 2025Gaza : le Hamas annonce une reprise de pourparlers à Doha
Monde - Le Hamas a annoncé, ce vendredi, que des pourparlers en vue d’obtenir une trêve entre lui et Israël allaient reprendre au Qatar.
Mbaye Gueye - 3 janvier 2025Royaume-Uni : les hospitalisations pour grippe atteignent des niveaux record
Monde - Les responsables du système public de santé britannique (NHS) s’inquiètent de la montée du nombre de personnes hospitalisées pour gripper.
Mbaye Gueye - 3 janvier 2025Belgique : 141 séismes naturels enregistrés en 2024
Monde - L’Observatoire royal de Belgique (ORB) a indiqué 141 séismes naturels ont été enregistrés en 2024 dans le Royaume et les zones voisines.
Mbaye Gueye - 3 janvier 2025Canicule mondiale au printemps
Monde - +51°C au Pakistan, +48°C au Mexique, +46°C en Égypte. Et hier, jeudi 19 mai, il a fait 28° C à Berlin, soit 10 degrés de plus que les normales saisonnières. Partout dans le monde, des températures historiques sont enregistrées
Atika Ratim - 20 mai 2022USA : vague de froid sans précédent
J.R.Y - 18 février 2021Google : l’année 2021 en recherche
Khansaa Bahra - 22 décembre 2021USA : Minneapolis toujours en colère
Nora Jaafar - 14 avril 2021Loi martiale, parlement assiégé, que s’est-il passé en Corée du Sud ?
Monde - Pour la Corée du Sud, cet épisode pourrait bien marquer une renaissance de la démocratie, à condition que les leçons soient tirées et que les responsables rendent des comptes.
Sabrina El Faiz - 4 décembre 2024Syrie : l’étau rebelle se resserre sur Damas
Monde - Alors que l’offensive rebelle bouleverse l’échiquier syrien, le régime d’Assad est-il à l’aube de basculer ?
Farah Nadifi - 6 décembre 2024Joe Biden : « tout est possible »
Khansaa Bahra - 3 mai 2019Trump : nominations et affaire de famille
Monde - Le poste d'ambassadeur des États-Unis en France n'est jamais donné à la légère. Eh bien, Trump, vient de nommer le père de son gendre à ce prestigieux poste.
Rédaction LeBrief - 1 décembre 2024