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Les investisseurs britanniques du Paradise Golf & Beach Resort à Tanger intensifient leurs efforts pour résoudre les problèmes qui entravent leur projet immobilier de 200 millions de dollars. Alors que des développements juridiques et diplomatiques se succèdent, le groupe cherche une résolution équitable. C’est dire les complexités et les enjeux de cet investissement.
Une lueur d’espoir pour les investisseurs
Il faut noter que ce Resort représente le chantier immobilier résidentiel britannique le plus important au Maroc. C’est pour cette raison que ses investisseurs ont recouru à des démarches diplomatiques pour résoudre ce blocage. Pour ce faire, ils ont engagé des communications directes avec le Bureau des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement du Royaume-Uni (FCDO). L’objectif étant une résolution définitive et constructive.
En réponse, le FCDO a adressé une lettre assez positive à James S. Aitken, le plus grand investisseur dans ce Resort. Celle-ci reflète la reconnaissance par le gouvernement du Royaume-Uni de la gravité de la situation, et s’engage à intervenir de par la diplomatie. Le FCDO affirme aussi sa disposition à tenir une réunion entre l’Ambassadeur du Maroc à Londres, ses officiels et les représentants des investisseurs concernés.
L’acquittement de Larbi Tadlaoui et ses implications
L’autre aspect de ce dossier complexe réside dans le récent développement juridique autour de Larbi Tadlaoui. Ce dernier est après tour le promoteur du Paradise Golf & Beach Resort. La haute Cour l’a non seulement innocenté, mais elle a aussi ajouté une nouvelle dimension à l’affaire. En ce faisant, elle a souligné une fois de plus l’ambiguïté et les méandres de la situation. De même, cet acquittement a renforcé la détermination des investisseurs à chercher une solution juste et équitable.
Selon James S. Aitken, «l’acquittement de M. Larbi Tadlaoui, dont l’innocence a été amplement démontrée, est un développement significatif». Il estime que cela «devrait être une considération clé dans nos discussions en cours». «Cela souligne la nécessité d’une approche globale pour résoudre les problèmes. Une approche qui respecte les décisions judiciaires, les droits de chacun et les investissements réalisés par toutes les parties».
Rôle de l’Ambassadeur britannique
Par ailleurs, l’implication proactive de l’Ambassadeur britannique à Rabat a joué un rôle décisif dans l’initiation du dialogue avec le Royaume. Ses efforts pour organiser des réunions avec les principaux ministères marocains soulignent l’engagement de son pays à protéger les intérêts de ses citoyens à l’étranger. Ils témoignent aussi d’un traitement équitable dans les investissements étrangers.
James S. Aitken appuie d’ailleurs cette initiative. «Nous ne cherchons pas seulement une résolution pour nous-mêmes, mais aussi à établir un précédent qui assure que les futurs investissements étrangers au Maroc soient protégés. L’implication du FCDO et de l’Ambassadeur est un pas vers l’établissement d’un cadre de confiance et de sécurité juridique pour les investisseurs internationaux au Maroc».
Appel à une résolution diplomatique
Dans leur correspondance au FCDO, les investisseurs britanniques exposent en outre leurs préoccupations et les résultats souhaités. Ils insistent sur la nécessité d’une résolution diplomatique rapide, équitable et respectueuse de l’État de droit. Il ne faut pas non plus omettre l’importance du Maroc en tant que partenaire stratégique du Royaume-Uni. Il s’agit aussi d’une destination privilégiée pour les investisseurs britanniques.
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