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Un geste simple, rapide, mais encore très peu répandu. Certes, des progrès ont été enregistrés au Maroc sur le plan technique avec 7,5 millions de M-Wallets, mais les opérations demeurent limitées en nombre. Un travail de fond est donc nécessaire afin que ce moyen de règlement soit accepté et surtout pour gagner la confiance des différents utilisateurs.
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Payer avec son smartphone, comment ça marche ?
Les services de m-payment prennent la forme d’une application à installer dans les smartphones, appelée le mobile wallet, ou le M-Wallet, lancé en 2018 au Maroc.
Il est émis soit sur un compte de paiement tenu par un établissement de paiement, soit sur un compte bancaire et il permet à son porteur d’effectuer plusieurs opérations de paiement de façon instantanée, sécurisée et interopérable, c’est-à-dire, quelque soit la domiciliation du compte du bénéficiaire.
De nombreuses opérations peuvent ainsi être effectuées, comme le transfert d’argent de personne à personne, par simple saisie du numéro du téléphone du destinataire, le paiement, sans frais, auprès des commerçants ou encore le règlement de factures.
Ses avantages sont multiples. D’abord, c’est une solution rapide et pratique, fonctionnel 24h/24 et 7j/7. Les opérations de paiement sont surtout sécurisées, puisque l’ensemble des émetteurs de M-Wallet sont soumis à la surveillance de Bank Al-Maghrib (BAM).
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Le Maroc tente de rattraper son retard
La pandémie a donné un sacré coup d’accélérateur sur les transactions sans contact sur smartphone. Force est de relever que l’écosystème du paiement mobile commence à gagner en maturité. Un constat abondé par les dernières statistiques de Bank Al-Maghrib.
Il en ressort que l’encours global des M-Wallets émis par les établissements bancaires et de paiement est passé de 2,44 millions à fin 2020 à 6,3 millions à fin 2021, soit une nette progression de 158%.
Quant au nombre de transactions effectuées par M-Wallet, il s’est établi à 4,9 millions contre 1,4 million d’opérations enregistrées en 2020 pour un montant total de 1,1 milliard de DH (1MMDH), contre 443 millions de DH (MDH) en 2020. 79% du volume des échanges a été effectué par des M-Wallets émis par des établissements de paiement, contre 21% par des ceux adossés à des comptes bancaires.
La part la plus importante des transactions effectuées concerne le paiement des factures avec 74%. Les transferts Mobile to Mobile viennent en deuxième position (19%), puis les paiements des commerçants (7%). Un bond en avant qui traduit assurément la volonté du Royaume de rattraper son retard.
Des freins à effacer
Il faut savoir que cette nouvelle façon de payer est assez récente, âgée d’à peine 10 ans. Mais si au niveau mondial, les wallets mobiles sont de plus en plus utilisés, son taux d’adoption au Maroc reste très bas, et ce, malgré les multiples initiatives prises dans ce domaine par les instances concernées.
Du côté des consommateurs, les Marocains, qui tiennent fortement au cash, restent prudents et méfiants quant à l’utilisation de ces nouvelles technologies, ce qui explique ce décollage si lent du paiement mobile sur le marché marocain. Il y a aussi des coûts associés à l’utilisation du paiement mobile, tels que la cherté des frais de transaction ou des frais de service, qui peuvent être un frein pour certains utilisateurs.
Un autre frein se présente et il concerne, cette fois-ci, les commerçants. Le pari aujourd’hui est de les convaincre à adopter cette solution de paiement. Malgré les incitations fiscales, l’obligation de transparence refroidit certains. À cela s’ajoute un blocage technique. En effet, le paiement mobile sans contact utilise deux dispositifs différents. Le plus fréquent est le NFC (Near Field Communication, ou communication en champ proche), qui permet un échange de données sans contact entre le smartphone et le terminal de paiement. Le deuxième dispositif est le paiement par QR Code. Dans ce cas, le commerçant affiche un QR Code sur son terminal de paiement, que le client doit scanner avec l’application du service utilisé pour valider le paiement.
Pour conclure, la réussite de ce projet reste tributaire de l’existence d’un réseau large, à commencer par les commerçants qui représentent une phase cruciale pour la mise en place d’un écosystème qui s’installe lentement.
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