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Le wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad a communiqué l’ouverture des candidatures pour la présidence du Conseil de la région de l’Oriental. La période de dépôt de candidatures s’étend du jeudi 27 juin au lundi 1ᵉʳ juillet 2004, de 8h30 à 16h30. Cette initiative fait suite à la démission d’Abdenbi Bioui, précédemment en poste, qui est désormais impliqué dans l’affaire dite «Escobar du Sahara».
Cette décision s’appuie sur la circulaire ministérielle n° 1404 du 9 janvier 2001, qui régit les élections des présidents des conseils régionaux et communaux, et sur l’arrêté du ministre de l’Intérieur n° 22 du 26 juin 2004. Ce dernier officialise la cessation des fonctions de Bioui.
Pour prétendre à la présidence du Conseil, les candidats doivent être en tête de la liste électorale de leur parti, appartenir à l’un des cinq partis ayant obtenu le plus de sièges au Conseil régional, et fournir un certificat émis par leur parti.
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Bioui mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation
Le juge d’instruction a mis en examen Bioui pour plusieurs chefs d’accusation, notamment falsification de documents officiels, corruption, et participation à une organisation criminelle. Ces accusations sont basées sur divers articles du Code pénal, y compris les articles 354, 356, 248, 251, 537, 129, 352, 353, 225, 436, et d’autres lois pertinentes.
Parmi les infractions reprochées, on compte la falsification de documents publics, l’atteinte aux libertés individuelles, et la facilitation de l’entrée et de la sortie de personnes du territoire marocain en lien avec des activités criminelles. D’autres accusations incluent la participation à des opérations de drogue, faux témoignage, recel de biens obtenus frauduleusement, et utilisation de véhicules non immatriculés.
De plus, Bioui est accusé de tentatives d’exportation de drogues et de paiements directs en devises pour des biens et services sur le territoire national sans autorisation. Ces actions sont punies par les lois et régulations en vigueur, notamment le dahir du 30 août 1949, et les instructions générales de l’Office des changes.
Enfin, le juge d’instruction a également décidé de poursuivre Bioui pour des transactions immobilières illégales effectuées sans autorisation adéquate de l’Office des changes, ce qui constitue une violation grave des normes financières et légales marocaines.
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