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Mark Rutte est devenu le quatrième Néerlandais à diriger l’Alliance de 32 pays. Cela s’inscrit dans une phase charnière dans l’histoire de l’OTAN, qui traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire. En effet, le nouveau secrétaire général a présenté trois priorités de son mandat de quatre ans. Il s’agit notamment de l’Ukraine, du renforcement de la défense collective de l’Alliance et du développement des partenariats internationaux avec des pays tiers.
Il ne faut pas oublier que Mark Rutte a été un fervent défenseur de l’Ukraine en étant le fer de lance des efforts visant à doter le pays d’avions de combat F-16. Une décision qui fut qualifiée d’historique par Volodymyr Zelensky lors d’un voyage aux Pays-Bas.
Ainsi, selon le nouveau secrétaire général de l’OTAN, «l’Ukraine doit gagner cette guerre. Pour sa sécurité et la nôtre», qualifiant par ailleurs le président russe Vladimir Poutine de «froid, brutal et impitoyable».
Rutte face à Poutine
L’homme d’État néerlandais devra ainsi s’assurer que l’OTAN est prête pour contrer la menace russe, conformément à ses plans de défense adoptés en 2023. Rutte a fait remarquer que les Alliés manquaient de défense antiaérienne ou de capacités de production d’artillerie après des années de coupes budgétaires dans les budgets militaires.
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En effet, seuls 23 des 32 pays de l’Alliance ont atteint l’objectif fixé il y a 10 ans, de consacrer au moins 2% de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires. On note aussi une division au sein des Alliés concernant la menace russe.
Par ailleurs, l’incertitude règne, à la fois sur le conflit en Ukraine, devenu une guerre d’usure, et sur le soutien que Washington continuera d’apporter à l’OTAN et à Kiev après l’élection présidentielle américaine de novembre. Cette dernière, pour rappel, oppose la vice-présidente Kamala Harris à l’ancien président Donald Trump, lequel apprécie peu l’Alliance transatlantique. Aussi, Mark Rutte a également minimisé la préoccupation de l’alliance transatlantique quant aux élections à venir aux États-Unis, son membre le plus puissant, déclarant : «Je ne suis pas inquiet. Je connais très bien les deux candidats.»
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