Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’Organisation des Nations Unies, Linda Thomas Greenfield, ambassadeur représentante permanente des États-Unis auprès de l’ONU, et son homologue marocain Omar Hilale, ont conjointement annoncé une initiative pionnière. Il s’agit de la toute première résolution des Nations Unies dédiée à l’intelligence artificielle (IA). Celle-ci est prévue pour adoption par l’Assemblée générale le 21 mars.
Cette annonce historique souligne l’engagement mondial envers l’exploitation des systèmes d’IA de manière sûre, sécurisée. C’est aussi pour les ambassadeurs et représentants de plus de cinquante pays, une façon fiable pour favoriser le développement durable.
Lire aussi : ONU : Omar Hilale co-facilitateur du prochain sommet social mondial
La collaboration étroite entre les États-Unis et le Maroc sur cette résolution souligne d’une part l’étroite alliance stratégique qui unit les deux nations. Mais elle reflète également la position respectée et la confiance dont bénéficie le Maroc sur la scène internationale. La résolution, intitulée «Saisir les opportunités offertes par des systèmes d’intelligence artificielle sûrs, sécurisés et fiables pour le développement durable», représente un pas en avant dans l’encadrement et l’optimisation de l’IA au service des objectifs globaux de progrès.
L’intelligence artificielle au service du développement global
Cette résolution appelle à une réflexion mondiale sur la gouvernance de l’intelligence artificielle. Elle insiste sur l’adoption de normes internationales qui respectent l’inclusion et sont adaptées aux besoins divers des nations à travers le monde. Elle vise à encourager le déploiement d’IA sécurisée, fiable et bénéfique. Une résolution qui est capable de relever d’importants défis mondiaux. Il s’agit de l’éradication de la pauvreté, de l’amélioration de la santé publique, de la sécurité alimentaire, de la gestion du climat, de l’approvisionnement énergétique et de l’avancement de l’éducation.
L’ambassadeur Linda Thomas-Greenfield, représentant les initiateurs de cette démarche, a souligné l’immense potentiel de l’IA à transformer positivement l’économie et les sociétés. La diplomate a en outre appelé à une distribution équitable de ses bénéfices à travers le monde, indépendamment du niveau de développement des pays. Elle a insisté sur une vision partagée. Selon elle, l’IA devrait être, en effet, centrée sur l’humain, fiable, éthique, inclusive et respectueuse de la vie privée. Elle devrait également être alignée sur les objectifs de développement durable ainsi que sur la protection des droits humains et du droit international.
L’engagement du Maroc pour l’IA
De son côté, l’ambassadeur Hilale a exprimé sa gratitude envers les États-Unis pour avoir inclus le Maroc dès la genèse de cette initiative. Le diplomate a souligné l’importance d’un dialogue ouvert entre les membres de l’ONU pour garantir que l’IA contribue positivement au bien commun. Il a mis en avant la nécessité pour l’IA de réduire les écarts socio-économiques et numériques globaux, plutôt que de les exacerber.
Lire aussi : Le Maroc à la présidence du Conseil onusien des droits de l’Homme en 2024
Mettant l’accent sur les avantages que l’IA peut apporter aux pays en développement et en particulier à ceux d’Afrique dans des domaines variés comme la santé, l’agriculture, l’éducation, la lutte contre le changement climatique et la stimulation de la croissance économique, Hilale a souligné l’urgence d’investir dans la recherche et les infrastructures liées à l’IA pour combler le fossé numérique.
En conclusion, l’ambassadeur marocain a réaffirmé le soutien indéfectible du Royaume à cette initiative sur l’IA. Il a de plus insisté sur l’importance de la coopération internationale pour que cette technologie serve l’ensemble de l’humanité.
Temps de lecture : 4 minutes
États-Unis : nouvelles nominations dans l’administration TrumpLe président élu Donald Trump a annoncé plusieurs nouvelles nominations dans son administration, qui prendra ses fonctions à la fin du mois … |
Espagne : une réforme pour régulariser les migrants en situation irrégulièreLe gouvernement espagnol a récemment adopté une réforme majeure de la loi sur les étrangers, visant à simplifier et accélérer la régularisat… |
Le G20 plaide pour la paixLors du sommet de Rio de Janeiro, le G20, présidé par le Brésil, a exprimé son soutien à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban, face … |
G20 : taxer les ultras riches pour un monde plus équitableLors du sommet du G20 à Rio de Janeiro, les chefs d’État ont adopté une résolution historique en faveur de la taxation des ultra-riches. Pro… |
Erasmus+ : 5 milliards d’euros pour les échanges éducatifs en 2025En 2025, l'Union européenne allouera 5 milliards d'euros au programme Erasmus+, destiné à soutenir les échanges éducatifs, les projets de co… |
COP29 : lancement de la déclaration pour la réduction du méthane provenant des déchets organiquesÀ Bakou, lors de la COP29, une Déclaration majeure sur la réduction des émissions de méthane issues des déchets organiques a été lancée, eng… |
COP 29 : les engagements de Bank Al-Maghrib pour réduire les risques climatiquesLes initiatives de Bank Al-Maghrib visant à réduire les risques climatiques dans le secteur bancaire ont été mises en lumière lors d'un side… |
Le sommet du G20 Social appelle à une gouvernance mondiale plus inclusive et durableLe sommet du G20 Social, qui s’est achevé samedi dernier à Rio de Janeiro, a remis au président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva une décl… |