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Depuis la tribune des Nations unies, le premier ministre israélien a menacé vendredi l’Iran de représailles. Lors de son discours, Benjamin Netanyahu a affirmé qu’Israël «frappera» l’Iran en cas d’attaque. «Si vous nous frappez, nous vous frapperons», a-t-il menacé Téhéran, soutien du Hezbollah libanais chiite. Cette intervention survient dans un contexte de tensions croissantes au Proche-Orient.
Nombre de délégués et de diplomates, notamment de pays arabes et musulmans, comme les délégations libanaise et palestinienne, avaient quitté la salle à son arrivée.
Benjamin Netanyahu a également promis de poursuivre les offensives militaires contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, tout en fustigeant les critiques internationales à l’égard d’Israël. Il a insisté sur le fait que son pays était en guerre pour sa survie et que les campagnes militaires se poursuivront jusqu’à la réalisation des objectifs.
Lire aussi : Crise au Liban : Israël se prépare à une intervention terrestre face au Hezbollah
En ce qui concerne Gaza, il a exhorté le Hamas à déposer les armes, tout en affirmant que la guerre pourrait se terminer si le mouvement se rendait. «S’ils ne le font pas, nous nous battrons jusqu’à obtenir une victoire totale», a-t-il averti.
Quant au Liban, où Israël mène des bombardements contre les bastions du Hezbollah, le chef de l’État hébreu a réaffirmé que les frappes se poursuivront tant que la menace persistera.
Durant les 35 minutes qu’a duré son discours, le premier ministre n’a pas dit un mot de la proposition internationale conduite par les États-Unis et la France d’un cessez-le-feu de 21 jours.
Enfin, il a vivement critiqué l’ONU, dénonçant un traitement biaisé contre Israël. Il a déclaré que l’organisation internationale ne retrouvera sa crédibilité que lorsqu’elle cessera d’être un « marécage antisémite » et traitera Israël comme n’importe quelle autre nation.
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