Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, ce lundi, le grand projet de réforme du système éducatif national, ainsi que les priorités du Royaume dans ce domaine, lors de sa participation au sommet de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur la transformation de l’éducation. Ce conclave a été organisé en marge de la 77e Assemblée générale de l’ONU.
Lire aussi : Éducation nationale : l’élève et l’enseignant sont la priorité du gouvernement
Grand progrès dans le processus de réforme du système éducatif
Le Maroc a réalisé un grand progrès dans le processus de réforme et d’amélioration du système éducatif, dans la perspective d’opérer une véritable renaissance éducative, a affirmé Aziz Akhannouch ce lundi.
Cette réforme s’inscrit en droite ligne des ambitions de l’agenda de l’ONU 2030 pour le développement durable et des objectifs stratégiques du Nouveau modèle de développement, a-t-il ajouté.
À cet égard, le Royaume a établi sa feuille de route 2022-2026 pour la transformation du système éducatif. Elle se base sur de larges consultations nationales et se conforme à une méthodologie participative favorisant la contribution de toutes les parties concernées par la transformation de l’éducation, notamment les enseignants, les élèves et leurs familles, a-t-il expliqué.
Lire aussi : Rentrée scolaire 2022-2023: l’essentiel du point de presse de Chakib Benmoussa
Réduire d’un tiers le taux de déperdition scolaire à l’horizon de 2026
Le chef de l’exécutif a précisé que cette feuille de route s’articule autour de trois axes principaux, à savoir l’étudiant, l’enseignant et l’école. Elle vise ainsi à permettre à l’étudiant de se doter des compétences de base, à améliorer le rendement de l’enseignant et ses capacités à assurer la transformation de l’éducation, ainsi qu’à hisser le niveau de l’école par la création d’institutions éducatives modernes et ouvertes.
De plus, cette feuille de route ambitionne de réaliser trois objectifs à l’horizon de 2026. Il s’agit de réduire d’un tiers le taux de déperdition scolaire, d’augmenter de 70% le nombre des élèves maîtrisant les compétences fondamentales, en plus de doubler le nombre d’élèves ayant bénéficié d’activités semi-scolaires et parallèles. Notons que ces derniers représentent aujourd’hui à peine 25% des enfants scolarisés.
Dans le but de relever ce défi et réaliser les objectifs tracés, Aziz Akhannouch a souligné que l’exécutif tient à associer tous les intervenants, en application des principes de la bonne gouvernance. Il tient aussi à mobiliser les financements nécessaires tout en explorant les approches novatrices, afin de soutenir la réforme et garantir un financement durable. À cela s’ajoute la conclusion de partenariats bilatéraux et multilatéraux avec les partenaires internationaux.
Concernant la coopération Sud-Sud, le chef du gouvernement a noté que le Maroc cherche à mettre en œuvre des projets prometteurs de coopération dans le domaine de l’éducation et de la formation avec les pays partenaires. Il tend aussi à lancer des initiatives concrètes, à l’image de l’initiative du Roi Mohammed VI visant à créer « un institut africain pour l’apprentissage tout au long de la vie ».
Et de réaffirmer l’engagement du Royaume à soutenir le partenariat mondial pour la réalisation des objectifs du développement durable d’ici 2030, notamment dans le cadre de la commission de haut niveau concernée par l’ODD-4 relatif à l’éducation.
Lire aussi : Réforme de l’éducation, coût des fournitures, pénurie de manuels… tout savoir sur la rentrée scolaire 2022
Temps de lecture : 4 minutes
Entretien : Nizar Berdai, l’homme qui fait résonner la voix de la jeunesse dans la politiqueLeBrief : L'AMJP a-t-elle observé une évolution dans l'attitude des jeunes Marocains vis-à-vis de l'action politique depuis sa création ? Si… |
Benkirane s’oppose fermement à la modernisation du Code de la familleEn utilisant une approche qui rappelle ses méthodes passées, Abdelilah Benkirane a invoqué l'autorité de la voix populaire, se positionnant … |
Le parti de l’Istiqlal prépare son 18e congrès avec ambitionSamedi dernier à Bouznika, le Parti de l'Istiqlal (PI) a franchi une étape importante en validant la tenue de son 18e congrès national. Celu… |
Asmaa Rhlalou : les dessous d’une démissionDepuis son installation en octobre 2021, la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a été à la tête d’une administration marquée par des défis et des… |
Un nouveau chapitre franco-marocain ?Dans une manœuvre diplomatique visant à dissiper les frictions entre la France et le Maroc, le président français Emmanuel Macron a conféré … |
Grève des étudiants en médecine : le gouvernement refuse de céderUne conférence de presse s’est tenue, hier, en présence de Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scienti… |
Maroc-Espagne : une entente consolidée et des échanges renforcésAccompagné de son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, Pedro Sánchez était à Rabat hier. Au programme, des sujets d’une im… |
Relations Maroc-France : Paris veut rétablir un lien de confianceVendredi, devant une salle archicomble, la conférence-débat sur les relations franco-marocaines a tenu toutes ses promesses à la Faculté des… |