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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué, lundi 21 novembre, avoir réuni plusieurs experts pour dresser une nouvelle liste d’agents pathogènes susceptibles de causer des pandémies et étudier les menaces pouvant surgir de virus inconnus.
L’objectif de l’OMS est de mettre à jour une liste d’agents pathogènes utilisée comme guide pour la recherche et le développement ainsi que pour les investissements, notamment pour la mise au point de vaccins, de tests de dépistage et de traitements.
Dans le cadre de ce processus, qui a démarré vendredi 18 novembre, l’Organisation a réuni plus de 300 scientifiques. Ces derniers doivent étudier les données relatives à plus de 25 familles de virus et bactéries. Ils se pencheront notamment sur « la maladie X », un agent pathogène encore inconnu qui pourrait causer une grave pandémie mondiale.
«Cibler les agents pathogènes et les familles de virus prioritaires pour la recherche et le développement de contre-mesures est essentiel pour une réponse rapide et efficace aux épidémies et aux pandémies», a affirmé le responsable des urgences sanitaires à l’OMS, Michael Ryan.
«Sans des investissements importants dans la recherche et le développement avant la pandémie de la Covid-19, il n’aurait pas été possible de mettre au point des vaccins sûrs et efficaces en un temps record», a-t-il souligné.
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Concentrer les efforts pour gérer la prochaine menace
Cette liste a été publiée pour la première fois en 2017. Elle comprend actuellement la Covid-19, le virus Ebola, la fièvre de Lassa, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), les virus Zika et Nipah et la maladie X.
Au cours de leurs travaux, les experts vont déterminer, pour chaque agent pathogène identifié comme étant prioritaire, les lacunes concernant les connaissances et les priorités pour la recherche. Une feuille de route pour la mise au point de vaccins, traitements et tests de dépistage peut alors être élaborée.
Selon Soumya Swaminathan, responsable scientifique en chef de l’OMS , «la liste des agents pathogènes prioritaires est devenue une référence pour la communauté des chercheurs. Elle indique où il faut concentrer les efforts pour gérer la prochaine menace».
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Un traité international sur la prévention des pandémies
La liste révisée des agents pathogènes doit être rendue publique avant avril 2023. Par ailleurs, l’OMS se prépare à la prochaine session de négociations en vue d’un traité international sur la prévention des pandémies.
Un organe intergouvernemental de négociation travaille à la mise au point d’un accord mondial sur la préparation et la réponse des pays aux futures menaces de pandémies. Sa prochaine réunion, la troisième, aura lieu à Genève du 5 au 7 décembre. Cet organe présentera un rapport sur l’état d’avancement de ses travaux aux pays membres de l’OMS en 2023, le texte définitif devant leur être soumis en vue d’une adoption en 2024. Un projet de texte doit être examiné à la réunion de décembre.
Le Panel pour une convention mondiale sur la santé publique a estimé, ce lundi, que ce document n’allait pas assez loin, notamment pour établir les responsabilités et définir clairement les délais et les réponses lors de l’apparition d’une épidémie.
«Une fois qu’une épidémie est détectée, il y a souvent quelques heures critiques pour informer, évaluer et agir pour empêcher la diffusion d’une maladie avant qu’elle ne devienne pratiquement impossible à arrêter», a souligné le Panel dans un communiqué.
Le projet actuel, a-t-il poursuivi, «ne va pas assez loin pour définir le niveau d’urgence requis soit pour se préparer à la maladie X ou à des agents pathogènes connus, soit pour réagir au premier stade».
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Créé en 2020, ledit panel est une coalition de responsables politiques et dans le domaine de la santé. Il a pour but de promouvoir de nouvelles façons de contrôler les épidémies et d’y répondre. Il compte parmi ses membres d’anciens présidents, tels que Laura Chinchilla du Costa Rica et John Mahama du Ghana, ainsi que l’ancien secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques, Angel Gurría.
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