Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Lors de la réunion annuelle du Comité des 24 de l’ONU, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Organisation des Nations unies, Omar Hilale a souligné, une fois de plus, que la marocanité du Sahara est irréversiblement scellée depuis 1975 en vertu de l’Accord de Madrid.
Il a également relevé que bien avant cet Accord, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait confirmé la marocanité du Sahara, en affirmant dans son avis consultatif que le Sahara n’était pas un territoire sans maître au moment de son occupation par l’Espagne en 1884 et que des liens juridiques d’allégeance, et donc de souveraineté, existait entre les Sultans du Maroc et les tribus du Sahara marocain.
Pour lui, la question du Sahara marocain est examinée par le Conseil de sécurité, sous le chapitre VI de la Charte des Nations Unies, en tant que différend régional entre le Maroc et l’Algérie, notant que de ce fait, seul le Conseil de sécurité est habilité à faire des recommandations et préconiser une solution à ce différend régional, ce qu’il fait, chaque année, à travers ses résolutions, dont la 2654, adoptée en octobre 2022.
Lire aussi : Sahara : les États-Unis réitèrent leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie
Le diplomate a d’ailleurs tenu à rappeler les quatre paramètres irréversibles de la solution à la question du Sahara marocain, en l’occurrence, la solution au différend autour des provinces du sud du Maroc ne peut être que «politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis», faisant savoir que les prétendus «plan de règlement» et «référendum» auxquels certains se cramponnent désespérément ont été définitivement enterrés par le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de l’ONU, depuis plus de deux décennies.
Omar Hilale a fait remarquer que l’initiative marocaine d’autonomie, que le Conseil de sécurité l’a continuellement qualifiée de sérieuse et crédible dans toutes ses résolutions depuis sa présentation en 2007, continue de gagner en soutien international, puisque plus de 100 États membres des Nations unies, représentant toutes les régions du monde, dont une grande majorité est présente à cette réunion, la considèrent comme seule et unique base pour le règlement de ce différend, rappelant que cette reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara a été confortée par l’ouverture par 28 pays et organisations régionales de leurs consulats généraux à Laâyoune et Dakhla.
Lire aussi : Sahara : le plan d’autonomie rallie plus de pays
Enfin, il a précisé que les tables rondes, dans leur même format et avec les quatre mêmes participants, dont le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, sont le seul cadre pour mener le processus politique jusqu’à son aboutissement, pointant du doigt le voisin de l’est, l’Algérie, qui continue à rejeter les résolutions du Conseil de sécurité et à refuser le retour aux tables rondes, bloquant ainsi le processus politique.
Temps de lecture : 3 minutes
Le Maroc et Sainte Lucie renforcent leur coopération bilatérale pour 2025-2027Lors de la visite officielle d'Alva Romanus Baptiste, ministre des Affaires extérieures de Sainte Lucie, à Rabat, les autorités marocaines e… |
Mezzour rencontre le ministre du Commerce extérieur de la RD-Congo à FrancfortEn marge du 3e Forum «Africa Trade & Invest», qui s'est tenu les 6 et 7 novembre à Francfort, le ministre marocain du Commerce et de l'I… |