Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Au vu des répercussions considérables de la pandémie de la Covid-19 sur les populations et l’économie mondiale, les pays doivent revoir de toute urgence leurs systèmes de santé. Tel est l’appel lancé par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans son rapport intitulé « Ready for the Next Crisis? Investing in Health System Resilience » (Prêt pour la prochaine crise?? Investir dans la résilience du système de santé).
«S’il est nécessaire d’investir massivement dans les personnels de santé, il faut aussi accroître les dépenses allouées à la prévention et aux infrastructures numériques», précise l’OCDE dans son nouveau rapport.
Le document montre que même les systèmes de santé les plus avancés au monde n’ont pas résisté à la pandémie de la Covid-19. Il explique qu’en 2020, l’espérance de vie a reculé dans 75% des pays de l’OCDE et que environ 34% des décès imputables à la Covid-19 concernaient des résidents d’établissements de soins de longue durée en avril 2022.
Lire aussi : OCDE : lancement du bureau économique du Maroc
Trois grandes failles dans les systèmes de santé
Le rapport pointe trois grandes failles dans les systèmes de santé. Il s’agit notamment du manque de préparation, du manque de personnel et du manque de financements.
Selon le secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann, «la résilience des systèmes de santé a un effet positif considérable sur le plan social et économique. Les pays doivent mieux préparer leurs systèmes de santé à la prochaine crise pour renforcer leur résilience, atténuer les retombées des chocs et accélérer la reprise».
En outre, «il faut promouvoir la santé publique, favoriser le maintien en poste des personnels du secteur médicosocial, et optimiser la collecte et l’utilisation des données», note-t-il. Sans oublier d’améliorer la coopération internationale, la résilience des chaînes d’approvisionnement, la gouvernance et la confiance. L’objectif est de promouvoir non seulement l’accès aux services de santé, mais aussi la santé, le bien-être et la pleine participation à la société, précise-t-il.
Ainsi, pour renforcer la résilience des systèmes de santé, il faut des investissements judicieux et une meilleure coordination (y compris pour mettre en place des chaînes d’approvisionnement en produits médicaux plus résilientes). À cela s’ajoute une coopération mondiale renforcée en matière de santé.
Lire aussi : Conduite responsable des entreprises : Jazouli met en avant le rôle pionnier du Maroc
Investir dans les infrastructures de données de santé
Par rapport aux dépenses réalisées en 2019, un investissement annuel ciblé correspondant à 1,4% du PIB est nécessaire dans les pays de l’OCDE, d’après le rapport.
La moitié environ de cet investissement devrait servir à étoffer les effectifs de professionnels de la santé et de la prise en charge de la dépendance en première ligne. Cela représenterait plus de trois millions de travailleurs supplémentaires dans les pays de l’OCDE.
Aussi, les auteurs du rapport préconisent d’investir dans les infrastructures de données de santé, notamment pour favoriser des informations en temps réel de qualité pour faire face aux chocs. Ils recommandent également d’investir dans la prévention et les soins primaires pour protéger les populations et dans l’élaboration des technologies de santé nécessaires pour faire face aux menaces futures. De plus, ils mettent l’accent sur la nécessité de veiller à ce que ces technologies puissent être déployées de manière efficace et équitable.
Pour rappel, l’OCDE est un forum stratégique international qui s’emploie à promouvoir des politiques propres, à sauvegarder les libertés individuelles et à améliorer le bien-être économique et social des populations du monde entier. Il coopère avec plus d’une centaine de pays.
Temps de lecture : 4 minutes
Journée mondiale de la santé mentale : quelles réalités au Maroc ?Le 10 octobre, le monde célèbre la Journée mondiale de la santé mentale, l'occasion de sensibiliser sur les troubles mentaux et à promouvoir… |
Égalité genre : 58,4% des Marocains pensent qu’elle n’existe pasCette année, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la femme, la sonnette d’alarme a été tirée par le HCP. Les débats et … |
Baromètre de confiance : les Marocains méfiants face aux institutionsÀ l’occasion de la 6ᵉ édition de l’African Digital Summit organisé par le GAM, Karena Crerar, PDG d’Edelman Africa et Kamal Taibi, PDG et fo… |
Casablanca en travaux : les impacts négatifs à surmonterCasablanca dans sa globalité est en plein projet de transformation. Les travaux de réaménagement prévus visent à améliorer la qualité de vie… |
Transformation de Casablanca : accélération des chantiersMohamed Mhidia a marqué de son empreinte toutes les villes du Royaume où il a officié en tant que wali. C’est un homme de terrain, qui aime … |
Salon du cheval d’El Jadida : les forces de défense et de sécurité à l’honneurDepuis des millénaires, le cheval a toujours répondu présent quand l’Homme a eu besoin de lui. Et au sein des forces de défense et de sécuri… |
Casablanca : que se passe-t-il à Zerktouni ?Casablanca, métropole dynamique et en pleine expansion, est actuellement au cœur d’un vaste chantier de modernisation. Le boulevard Zerktoun… |
Le bonheur au travail, réellement important au Maroc ?Ce n’est qu’à partir du 18ᵉ siècle que l’idée de bonheur commence à être associée au travail. Le travail est devenu, fin du 19ᵉ siècle, un a… |