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Le Maroc s’engage dans un ambitieux projet d’autoroute de l’eau. Ce chantier fait suite au succès de l’autoroute Oued Sebou-barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah de Rabat. Selon des sources fiables, une deuxième autoroute similaire, connectant le barrage Oued El Makhazine à Tanger, sera bientôt lancée. Ce projet vise à acheminer sur 60 km une grande partie des 600 millions m³ (mm³) d’eau stockés dans le barrage Oued El Makhazine et les barrages environnants vers Tanger. La métropole cherche ainsi à assurer son autosuffisance durable en eau potable.
Développement d’une nouvelle infrastructure cruciale
Les travaux de cette autoroute de l’eau débuteront dans les semaines à venir. Le parcours de cette voie comprendra le barrage Dar Khrofa (480 mm³ de stockage), puis le barrage 9 Avril 1947 (300 mm³). Cependant, il faut rappeler que les sécheresses récentes ont diminué la capacité de ces réservoirs.
Un projet, fruit d’une collaboration ministérielle
Ce projet majeur est l’œuvre d’une coopération entre les ministères de l’Équipement et de l’Eau, de l’Agriculture, de l’Intérieur et des Finances. Malgré les contraintes dues au stress hydrique, le barrage Dar Khrofa et le barrage 9 Avril 1947 demeurent des piliers du système hydraulique de Grand Tanger.
Vers une interconnexion majeure
De plus, les départements concernés planifient le renforcement des travaux de l’interconnexion. Elle reliera les bassins du Sebou, du Bouregreg et de Oum Er-Rabia. Cela couvre environ 200 km. Cette extension connecte le barrage de garde dans le bassin du Sebou au barrage Sidi Mohammed Ben Abdallah dans le bassin du Bouregreg et de la Chaouia. Elle concerne un débit impressionnant de 15 mètres cubes par seconde.
Approvisionnement en eau potable garanti
L’autoroute de l’eau reliant Oued Sebou au barrage de Rabat, approvisionne déjà chaque jour 1,3 mm³ d’eau. Ce flux continu assure l’approvisionnement en eau potable pour une population de 12 millions de personnes à Rabat et Casablanca. L’essor de ces autoroutes hydrauliques marque de fait une étape cruciale vers l’autosuffisance en eau du Maroc. Cela consolide ainsi sa sécurité hydrique pour les années à venir.
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