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Nouveau roman : la révolution littéraire des années 1950s

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Portrait des ecrivains du Nouveau Roman : de gauche à droite : Alain Robbe-Grillet (Robbe Grillet), Claude Simon, Claude Mauriac, Jerome Lindon, Robert Pinget, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Claude Ollier devant le siege de la maison d'edition "Les editions de Minuit", 1959. ©Dondero/Ed. Minuit/Leemage

Le mouvement « Nouveau Roman » est un courant littéraire qui a émergé en France dans les années 1950. Il était principalement associé à des écrivains tels qu’Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Nathalie Sarraute, Claude Simon et Marguerite Duras. Ce mouvement a rompu avec les conventions du roman traditionnel.

En détail, le « Nouveau Roman » se caractérise par son rejet des intrigues linéaires, de la psychologie des personnages et de la narration traditionnelle. Les écrivains de ce courant ont cherché à explorer de nouvelles formes d’écriture. Ils se sont concentrés sur la description minutieuse des objets, des lieux et des actions. Aussi, ces auteurs utilisaient souvent une écriture objective, détaillée et impersonnelle.

Par ailleurs, l’ambiguïté et l’incertitude sont des éléments clés du « Nouveau Roman ». Ils incitent les lecteurs à interpréter et à reconstruire le sens du récit. Les thèmes de l’aliénation, de l’absurdité de la vie quotidienne et de la remise en question de la réalité sont fréquents dans ces œuvres.

Enfin, le « Nouveau Roman » a eu un impact significatif sur la littérature contemporaine. Il a influencé d’autres écrivains et ouvrant la voie à de nouvelles approches de la fiction narrative.

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