Nouveau plan pour lutter contre le stress hydrique

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Pour faire face au stress hydrique, un plan d’urgence a été mis en place par le gouvernement et les intervenants locaux de la région de Marrakech-Safi. Un budget de 522 millions de DH (MDH) a été consacré à ce chantier.

D’ailleurs, le Conseil régional de Marrakech-Safi s’est engagé dans la construction de 16 barrages collinaires entre 2022 et 2023. Pour ce faire, un fonds de 65 MDH a été débloqué. En plus, Samir Goudar, le président de la région précitée, a mis en avant un projet de création d’une station de dessalement de l’eau de mer à Safi.

D’autre part, ce plan concernera les milieux urbains et localités les plus touchés par la raréfaction de l’eau. Son objectif est de mobiliser 20 millions m³ d’eaux pour la ville de Marrakech à partir du Barrage Moulay Youssef ainsi que rénover et approfondir de nombreux puits déjà existants, si ce n’est en creusant de nouveau. Il s’agit aussi de réaliser des barrages aussi grands que celui de Boulaouane et Aït Ziat.

Dans ce contexte, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’eau, a tiré la sonnette d’alarme, concernant une éventuelle baisse, encore plus drastique, du niveau d’eau dans les barrages. Une situation qui peut se répercuter négativement sur le milieu rural comme sur les grands centres urbains, en particulier Casablanca, Marrakech, Nador, Berkane et Safi.

Cependant, le Comité de veille technique et de suivi de la situation hydrique à Marrakech a annoncé que le déficit en eau potable que connait la ville sera réduit grâce à la remise en service du canal d’alimentation en eau à partir du barrage d’Al Massira dans les jours qui viennent.