Menace numéro 1

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a accusé le Fonds monétaire international (FMI) de lui faire du chantage pour accorder un nouveau prêt au pays. La Tunisie, qui souffre d’une grave crise économique, s’est tournée vers l’institution basée à Washington pour obtenir une aide de 4 milliards de dollars. Mais le FMI a exigé la mise en place d’une série de réformes ainsi que l’adhésion de l’UGTT à ces dernières. Le gouvernement a ainsi soumis un ensemble de propositions, dont la privatisation de certaines entreprises publiques et la suppression de certaines subventions. Des réformes que l’UGTT a vivement rejetées. Pour dénoncer ces réformes, la centrale syndicale a appelé à l’observation d’une grève nationale, le 16 juin. Cette protestation a été un succès, enregistrant un taux de participation de 96,22%. ⇒ lire l'article

Le secteur public tunisien a répondu à l’appel de grève de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Les avions, les transports publics et les bureaux du gouvernement ont tous suspendu leurs activités ce jeudi 16 juin. Au total, trois millions de travailleurs du secteur public et 159 agences et entreprises publiques ont fait grève pour exiger des augmentations de salaire et un meilleur plan de réformes. Ce nouveau mouvement de colère intervient alors que la Tunisie s’apprête à entamer des négociations officielles avec le Fonds monétaire international (FMI). Ces concertations concernent l’élaboration d’un nouveau plan de sauvetage de l’économie du pays, criblée de dettes. ⇒ lire l'article

Plus de 30% de la population du Soudan est actuellement confrontée à une crise alimentaire en raison des conséquences des changements climatiques, des troubles politiques et de la flambée mondiale des prix des denrées alimentaires. Plusieurs organisations préviennent que l’insécurité alimentaire du pays risque d’atteindre des «niveaux sans précédent» et d’entraîner davantage de conflits et de déplacements. De plus, trois millions d’enfants soudanais de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë. Et environ 375.000 d’entre eux risquent de mourir cette année. Pour contrer cette crise imminente, le Soudan a besoin d’un soutien agricole urgent. ⇒ lire l'article

Malgré les interventions et les efforts du Tchad pour convaincre le Mali de rester dans le G5 Sahel, Bamako a décidé de retirer ses soldats affectés à la force conjointe de l’organisation. Le chef d’état-major des armées du Mali, le général Oumar Diarra, a ordonné à quelque 1.400 soldats maliens de quitter les forces du G5. Ces derniers vont se retirer du poste de commandement du G5 à Bamako, du fuseau ouest à Nema en Mauritanie et du fuseau centre à Niamey au Niger. De plus, le processus de rapatriement des militaires maliens déployés dans les pays voisins a déjà été lancé. Et à partir du 1er juillet, ceux basés à Bamako seront réaffectés dans leurs services d’origine. ⇒ lire l'article

Les soldats français de la force Barkhane ont capturé Oumeya Ould Albakaye, un important leader de Daech. Cette arrestation intervient alors que les militaires français entament la dernière phase de leur retrait du Mali. Ould Albakaye était «pressenti pour succéder à l’ancien émir» Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, ex-chef de Daech au grand Sahara, tué par l’armée française en août 2021. La zone des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso s’est transformée ces dernières années en foyer de violence et d’extrémisme. Les forces françaises imputent à Oumeya Ould Albakaye un grand nombre d’exactions contre les populations maliennes et burkinabès. Les agents de Barkhane l’interrogeront pendant quelques jours avant de le remettre aux autorités maliennes. ⇒ lire l'article

Au Burkina Faso, 79 corps ont été retrouvés après une attaque terroriste survenue le weekend dernier à Seytenga, dans la province de Seno, dans le nord du pays. Selon le gouvernement, au moins 100 personnes ont été tuées, peut-être même 165, dans cet attentat. Il s’agit de l’offensive la plus meurtrière depuis au moins un an dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, qui lutte contre une insurrection menée par des groupes liés à Al-Qaïda et à Daech. Un deuil national de trois jours a d’ailleurs été annoncé dans le pays. Plus de 3.000 personnes, principalement des enfants, sont arrivées à Dori, principale ville de la région, le 13 juin, après avoir fui ladite attaque. ⇒ lire l'article

Le gouvernement togolais a annoncé l’instauration de l’«état d’urgence sécuritaire» dans sa région frontalière du Nord. Cette décision intervient à la suite de l’assassinat de huit soldats en mai dernier dans une attaque terroriste revendiquée par Jama'at Nasr al-Islam wal Muslimin, filiale d’Al-Qaïda basée au Mali. Selon Lomé, l’état d’urgence sécuritaire vise à doter les forces de défense de moyens supplémentaires en termes d’agilité et de capacité opérationnelle pour qu’elles puissent assumer de façon beaucoup plus efficace leur rôle dans la région. Cette mesure durera trois mois et pourrait être prolongée par l’Assemblée nationale. ⇒ lire l'article

Les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) ont accusé l’armée rwandaise d’avoir envahi leur territoire. Selon la RDC, le Rwanda a aidé les rebelles du M23 à prendre le contrôle de Bunagana, une ville stratégique et vitale pour le commerce transfrontalier avec l’Ouganda. De son côté, Kigali a affirmé que la crise de Kinshasa est une «affaire interne» et a nié soutenir le M23. Les combats survenus depuis dimanche dans la région de Bunagana ont provoqué le déplacement de plus de 55.000 personnes, dont plus de 130 soldats congolais. Les Nations Unies (ONU) et l’Union africaine (UA) ont pour leur part exprimé leur inquiétude face à ces violences. Ils ont appelé à une cessation immédiate des hostilités et à des pourparlers entre la RDC et le Rwanda. ⇒ lire l'article

Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a promis que l’élection présidentielle de l’année prochaine serait «libre», «sûre» et «transparente». Il a reconnu que la hausse de l’insécurité due aux activités terroristes dans certaines parties du pays est préoccupante. Cependant, il a assuré que le gouvernement travaille dur pour contenir et relever ces défis. Alors que la campagne présidentielle est officiellement lancée et que les principaux partis ont désigné leur candidat, le chef de l’État a lancé un appel à l’unité. C’est en 1990 que le Nigeria est revenu à un régime démocratique, après avoir souffert pendant des années de dictatures militaires. Cela n’a toutefois pas mis fin aux problèmes d’insécurité, d’extrême pauvreté et de corruption endémique dont souffre le pays. ⇒ lire l'article

Les travaux de la réunion de haut niveau du comité des 15 ministres des Finances (F15) de l'Union africaine (UA) ont démarré, ce lundi à Rabat. La thématique de cette réunion est : Au-delà de la pandémie de Covid-19 et du conflit ukrainien : renforcer la résilience des économies africaines et la viabilité financière de l'Union africaine. Lors de cet évènement, la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah, a mis en relief la nécessité de repenser le modèle de financement de l'Union africaine. Organisée conjointement par le ministère de l’Économie et des finances et l’UA, cette réunion a connu la participation des ministres des finances des États membres de l’UA. Ces responsables constituent le Comité, du commissaire au développement économique, commerce, industrie et exploitation minière de l’UA. ⇒ lire l'article