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L'armée thaïlandaise a secouru 12 Marocains piégés par des gangs de centres d'appels au Myanmar. Initialement partis pour des emplois dans des casinos, ces travailleurs ont été forcés de travailler dans des centres d'appels à Myawaddy. L'opération de sauvetage, réalisée en collaboration avec l'ambassade du Maroc et le député Rangsiman Rome, a permis de ramener les victimes en Thaïlande. Bien que 21 personnes aient été identifiées comme victimes, sept d'entre elles ont été libérées après que leurs familles ont payé les gangs, tandis que deux ont choisi de rester.
La campagne d'exportation des pastèques et melons marocains vers l’Espagne n’est pas au beau fixe. Pourtant, en cette saison d’été, l’on aurait pu croire à une hausse des exportations de ces fruits. Les commerçants espagnols se tournent vers deux autres pays africains. Il s’agit du Sénégal et de la Mauritanie. Si les producteurs mauritaniens ne pensent pas pouvoir bénéficier du vide laissé par le Maroc, du côté de la Teranga, c’est une tout autre histoire. Car contrairement au Maroc et à la Mauritanie, les producteurs sénégalais cultivent des pastèques toute l’année. Toutefois, des questions se posent : si l’export est techniquement possible, commercialement, cela reste compliqué.
Dans le vaste panorama de la migration globale, les Marocains et les Nigériens se distinguent non seulement par leur nombre, mais également par la diversité de leurs destinations. Ce phénomène, intensifié après 1945, a vu des millions de Marocains traverser des frontières dans une quête incessante d’opportunités économiques et d’un avenir meilleur en Europe. Côté nigérien, les moteurs de la migration nigériane sont complexes, mêlant gains économiques, opportunités éducatives et fuite de l’instabilité politique. Mais au-delà des chiffres, quelles réalités se cachent derrière ces voyages souvent idéalisés ? Et comment ces migrants façonnent-ils et sont-ils façonnés par les sociétés qui les accueillent ?
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