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Cette année aura été la scène de plusieurs spectacles en termes de réglementations de voyages. Dernière en date, l’activation du Système d’entrée/sortie, dit le EES, au niveau de l’Union européenne. Dès cet automne, les Marocains qui se rendront dans un pays de l’UE observeront de nouveaux changements. Ce dispositif, longtemps retardé, serait destiné à renforcer la sécurité au sein de l’espace Schengen, mais il apportera également son lot de changements pour les non-ressortissants de l’UE. L’on vous rassure d’emblée, c’est trois fois rien… si vous n’avez rien à cacher, ou si vous n’êtes pas contre la collecte de vos données ! Et pour bon nombre de Marocains, la France reste un pays de prédilection. L’Hexagone compte d’ailleurs une grande partie d’immigrés issus du Maroc, à l’instar du Maghreb. Cette tranche représente 60% de la part totale des immigrés en France. En effet, ils sont 7,3 millions de Maghrébins, de Portugais, d’Espagnols, d’Italiens, d’Asiatiques ou encore d’Américains qui ont choisi d’immigrer dans l’État français. Si depuis les années 2000, l'origine des immigrés s'est diversifiée, ce n’était pas le cas en 1968.
Enfin, le Maroc se prépare à entamer son septième Recensement général de la population et de l’habitat en 2024 (RGPH 2024). Lors d’une conférence de presse à Rabat ce jeudi, le Haut-Commissaire au Plan a souligné l’importance capitale du RGPH 2024. Cet exercice stratégique vise à dresser un portrait fidèle et actuel des réalités démographiques et résidentielles du pays. Ahmed Lahlimi Alami a fait savoir que les participants se déploieront dès ce week-end dans différents districts pour une phase de reconnaissance. C’est le prélude au lancement officiel du recensement le 1ᵉʳ septembre. Cette initiative s’est appuyée sur l’élaboration minutieuse de dossiers de recensement et le développement d’outils numériques dédiés à la cartographie et à l’enregistrement des données économiques et domestiques.
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