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Le chef du gouvernement a pris part, ce mercredi au Grand Palais du peuple à Pékin, à une réception offerte par le chef de l’État chinois, Xi Jinping. Celle-ci a été tenue en l’honneur des chefs d’État et de gouvernement participant au Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui a démarré aujourd’hui ses travaux et devrait prendre fin le 6 septembre. À la tête d'une importante délégation marocaine, Aziz Akhannouch représente le roi Mohammed VI à cet événement qui revêt d’une importance stratégique pour le Maroc. En effet, le FOCAC offre au Royaume une occasion précieuse de renforcer ses relations économiques avec la Chine et d'affirmer son rôle central dans la dynamique de coopération entre les deux continents. Le pays vise, par la même occasion, à consolider son statut de partenaire clé en Afrique.
Le Conseil de la concurrence vient de publier son rapport annuel au titre de l’année 2023. Le document dresse les efforts déployés cette année-là pour garantir une régulation efficace des marchés au Maroc. Il en ressort que l’activité du Conseil a connu une intensification notable. Celle-ci a été marquée par un nombre record de décisions (206) concernant les opérations de concentration économique, ainsi que par l’attention portée à des pratiques commerciales jugées préjudiciables pour les consommateurs. Le Conseil a également exercé ses missions consultatives en rendant deux avis d’office. Ces avis ont porté sur l’évaluation du fonctionnement concurrentiel des marchés de l’assurance et du livre scolaire, deux secteurs essentiels pour l’économie nationale. Pour ce qui est des enjeux futurs, le Conseil continuera à se concentrer sur la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles et à réguler les marchés, notamment dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, les télécommunications et les services financiers.
L’Afrique est le continent le plus affecté par le changement climatique. Voilà le constat sans équivoque établi par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le Royaume, mentionné aux côtés de l’Ouganda, du Mali et de la Tanzanie, a connu, en 2023, des températures exceptionnellement élevées. Une hausse de 1,25°C par rapport à la moyenne de 1991-2020, a été enregistrée. Au-delà des records de température, le rapport note une augmentation continue du réchauffement sur le continent africain. Le document de l’OMM met en lumière une urgence particulière : sans interventions adéquates, 118 millions de personnes extrêmement pauvres en Afrique pourraient être confrontées à des sécheresses, inondations et chaleurs extrêmes dans les six prochaines années, exacerbant leur vulnérabilité et menaçant leur survie.
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