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Le Maroc est en passe de finir l’année avec un tableau économique et social contrasté. D’un côté, les très petites entreprises (TPE), colonne vertébrale de l’économie nationale, ploient sous le poids des faillites. En 2023, plus de 33.000 d’entre elles ont fermé leurs portes, et les prévisions pour 2024 s’annoncent encore plus sombres, avec un total attendu de 40.000 disparitions. Ces chiffres accablants reflètent les difficultés chroniques d’un système économique qui peine à soutenir ces petites structures. Les TPE, souvent fragilisées par des problèmes de gestion, un accès limité aux marchés publics et une concurrence informelle féroce, se heurtent aussi à des pratiques favorisant les grandes entreprises, comme le "Cash Pooling".

Pourtant, tout n’est pas morose. Sur le plan sécuritaire, le Maroc a enregistré des progrès remarquables en 2024, portés par les initiatives de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). La modernisation du secteur s’est traduite par le lancement de la CNIE 2.0, qui simplifie l’accès aux services publics et privés, et par des efforts pour desservir les zones rurales. Avec un taux de résolution des crimes de 95%, des baisses notables des vols violents (-10%) et des agressions sexuelles (-45%), ainsi qu’une lutte efficace contre la cybercriminalité, la DGSN a démontré son rôle dans la stabilité du pays.

Sur le plan économique, bien que la croissance ait ralenti à 2,6% en 2024, des signaux positifs émergent. L’inflation devrait baisser, soutenant un pouvoir d’achat longtemps fragilisé, tandis que le système financier reste solide grâce à une gestion prudente. Les secteurs bancaire et boursier affichent des performances encourageantes, même si des défis comme le blanchiment de capitaux ou les créances non performantes persistent.

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• MAROC-SÉNÉGAL : Les deux pays, liés par une amitié historique, explorent de nouvelles opportunités économiques et régionales. Lors d’une rencontre à Rabat, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, et son homologue sénégalaise, Yassine Fall, ont échangé sur des initiatives stratégiques, telles que l’Initiative atlantique pour le Sahel et le gazoduc Afrique atlantique. Cela témoigné d’une volonté commune d’intensifier leur partenariat au service du développement régional. ⇒ lire l'article
• DROIT DE GRÈVE : La Chambre des représentants a adopté le projet de loi organique sur le droit de grève, avec 124 voix pour et 41 contre. Le texte intègre les travailleurs domestiques dans les catégories concernées et autorise le recours à la justice pour suspendre temporairement une grève menaçant l’ordre public. Des dispositions initiales, telles que l’interdiction des grèves politiques ou par alternance, ont été supprimées, tout comme les peines privatives de liberté. Ce projet a fait l’objet de 334 amendements parlementaires et 56 propositions du gouvernement. En clarifiant les règles encadrant la grève, cette loi vise à concilier le droit des travailleurs avec les impératifs de l’ordre public et des services minimums. ⇒ lire l'article
• SAHARA : La Chambre des députés du Paraguay a voté en faveur d’une résolution soutenant la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Ce texte valorise le plan marocain d’autonomie comme une solution pacifique et durable, respectueuse des normes internationales. À travers cet acte, les parlementaires demandent également au gouvernement paraguayen de prendre officiellement position en faveur de cette initiative, en particulier dans les forums internationaux. Depuis 2016, le Parlement paraguayen a adopté plusieurs résolutions affirmant ce soutien, s’inscrivant dans une mobilisation internationale en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc. ⇒ lire l'article
• SAHARA : Une analyse américaine révèle que l'administration Trump a toutes les clefs en main pour résoudre le conflit du Sahara. Bien sûr, cette intervention n'est pas anodine, puisqu'elle vise avant tout à protéger les intérêts de cette puissance dans la région. Il s'agit notamment de ralentir l'expansion chinoise. D'ailleurs, l'analyse explique que pour résoudre la question du Sahara, il faut partir du principe de la paix par la guerre, supprimer la MINURSO et dialoguer avec l'Algérie. En s’appuyant sur l’efficacité des Accords d’Abraham, les États-Unis pourraient initier des négociations bilatérales pour stabiliser la région, renforcer la coopération et trouver une issue durable au conflit du Sahara. ⇒ lire l'article

• POLITIQUE NUMÉRIQUE : Le groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a proposé une loi qui vise à compléter la loi n° 09-08 relative à la protection des données personnelles des individus. Cette initiative se veut être une réponse à la réalité et aux défis posés par l’évolution technologique et l'usage numériques. Portée par Rachid Hammouni, président du parti, cette proposition de loi est argumentée les menaces croissantes liées à l’utilisation d’internet, en particulier les réseaux sociaux, sur la vie privée des enfants et des adolescents. Les membres du PPS proposent ainsi d'instaurer un «âge légal numérique» fixé à 16 ans et responsabiliser les entreprises technologiques et les opérateurs de télécommunications, pour encadrer strictement l’usage des réseaux sociaux par les enfants. ⇒ lire l'article
• PORT DE TANGER : Les débarquements de la pêche côtière et artisanale au port de Tanger ont chuté de 30% à 3.330 tonnes à fin novembre 2024, selon l’ONP. La valeur marchande a également baissé de 12%, atteignant environ 140,72 millions de dirhams. Les poissons pélagiques (-36%) et les poissons blancs (-15%) ont enregistré les plus fortes baisses, tandis que les céphalopodes ont progressé de 14%. Les crustacés ont reculé de 46%. À l’échelle nationale, les débarquements ont légèrement baissé de 1% en volume, mais leur valeur a augmenté de 6%, atteignant près de 10 milliards de dirhams. ⇒ lire l'article
• TRÉSOR : Un montant de 100 millions de dirhams (MDH) a été alloué en réponse à une offre globale de 2,25 milliards de dirhams, lors de l'opération d'adjudication des bons du Trésor (BdT) tenue ce mardi, selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) du ministère de l'Économie et des Finances. Cette opération concerne des bons à maturité de 52 semaines, assortis d’un taux retenu de 2,44%, précise la DTFE dans un communiqué. Le règlement des bons est prévu pour lundi prochain. ⇒ lire l'article
• ISO 50001 : La Banque Centrale Populaire (BCP) a obtenu la certification ISO 50001 v2018 pour son siège et son Data Center Diouri. Cette distinction reflète son engagement pour une gestion énergétique rationnelle et une réduction de son empreinte carbone. Depuis 2016, la BCP a mis en œuvre un Système de management de l’énergie, permettant de réduire de 17% sa facture électrique et de réaliser des économies de 104 millions de dirhams grâce à des technologies durables, comme l’éclairage LED et l’énergie solaire. En 2024, la banque prévoit d’étendre cette certification à d'autres sites, affirmant son rôle de leader dans l’efficacité énergétique et la durabilité. ⇒ lire l'article

• TUNNEL D'OURIKA : Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a annoncé que son département finalise les études pour évaluer le coût du tunnel d’Ourika, après avoir achevé les analyses préliminaires et géologiques. Face à l’incapacité des entreprises adjudicataires, un nouvel appel d’offres a été lancé. Ce projet stratégique s’inscrit dans les Hautes Orientations Royales. Par ailleurs, le ministre a salué l’achèvement de la voie express Tiznit-Dakhla, renforçant l’unité territoriale du Royaume. Il a également évoqué les études en cours pour prolonger l’autoroute Marrakech-Agadir jusqu’à cette voie express, un chantier de 77 kilomètres évalué à 6 milliards DH. ⇒ lire l'article
• INFRASTRUCTURES : Le Maroc s’efforce d’améliorer son réseau routier avec des projets ambitieux pour atteindre 67% de routes en bon état d'ici à 2027. Bien que la majorité des routes soient déjà bien entretenues, des disparités régionales subsistent. Le pays prévoit de se concentrer davantage sur l’entretien des routes rurales et de moderniser ses infrastructures en réponse à l’usure et aux défis climatiques. À cet effet, un programme spécial a été mis en place pour améliorer ces infrastructures avec des budgets alloués en conséquence. Les investissements dans les infrastructures routières représentent 254 milliards de dirhams, une somme qui témoigne de l’engagement du ministère à moderniser les routes du pays, notamment à travers la construction de nouvelles voies et l’amélioration de l’existant. ⇒ lire l'article
• COUPE DU MONDE : Le Maroc se prépare activement à accueillir la Coupe du Monde 2030, un événement historique qui promet de transformer le paysage du développement national. Dans cette perspective, 35 villes bénéficieront de projets d’infrastructure ambitieux pour renforcer les connexions routières et alléger la pression sur les grandes métropoles hôtes et leurs environs. Une feuille de route détaillée a été mise en place, incluant des projets majeurs tels que la construction du Grand Stade Hassan II à Benslimane et une nouvelle autoroute continentale reliant Rabat à Casablanca, avec une échéance fixée à 2029. ⇒ lire l'article
• FIFA : La FIFA a modifié temporairement son règlement sur les transferts afin de garantir une uniformité mondiale en attendant une réforme définitive. Ces changements entreront en vigueur lors du marché hivernal de 2025 et introduisent des ajustements concernant les indemnités de résiliation, les transferts internationaux, et les procédures devant le Tribunal du football. Ces dispositions visent à stabiliser les relations contractuelles tout en laissant une marge de manœuvre aux juridictions nationales. À la suite de cette période transitoire, des discussions seront relancées pour aligner le cadre réglementaire avec les exigences européennes. ⇒ lire l'article

• AZERBAÏDJAN : Le 26 décembre a été déclaré jour de deuil national à la suite du crash d’un avion de la compagnie AZAL au Kazakhstan. Pour le moment, seuls 32 survivants sont annoncés par les autorités. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a promis une enquête approfondie pour élucider les causes de cette tragédie. Les autorités kazakhes et azerbaïdjanaises collaborent dans le cadre d’une enquête criminelle pour déterminer les causes exactes du drame. Le président a assuré que le public serait informé régulièrement des avancées. ⇒ lire l'article
• AFGHANISTAN : Mardi soir, des frappes aériennes pakistanaises dans le district de Barmal, province afghane de Paktika, ont fait 46 morts, majoritairement des femmes et des enfants, et six blessés, selon les autorités locales. Kaboul a dénoncé une agression claire, et promis de riposter. Depuis 2021, les relations entre Kaboul et Islamabad se dégradent, le Pakistan accusant l’Afghanistan de servir de base aux talibans pakistanais (TTP). Cet incident survient après une attaque du TTP ayant tué 16 soldats pakistanais. Les frappes ont touché des réfugiés du Waziristan, région tribale pakistanaise où de nombreux habitants avaient fui en Afghanistan après des opérations militaires en 2014. Cet événement fait écho à des frappes similaires survenues en 2022, ayant causé 50 morts. ⇒ lire l'article
• ÉGLISE CATHOLIQUE : Le pape François a inauguré le Jubilé ordinaire 2025 au Vatican en ouvrant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre. Placée sous le thème : Pèlerins de l'espérance, cette année sainte se déroulera jusqu’au 6 janvier 2026 et inclut une trentaine d’événements dédiés à la réconciliation et au renouveau spirituel. Le Jubilé s’adresse à diverses catégories sociales et introduit le parcours Iter Europaeum, reliant 28 églises historiques de Rome. La capitale italienne prévoit d'accueillir entre 30 et 50 millions de visiteurs. Les principaux rassemblements auront lieu sur des sites emblématiques comme la place Saint-Pierre et le Cirque Maxime. Lancé en 1300, le Jubilé est un événement spirituel et culturel majeur pour les Chrétiens du monde entier. ⇒ lire l'article
• GUERRES : Le pape François, lors de sa bénédiction « Urbi et Orbi », a appelé ce Noël à « faire taire les armes » et à surmonter les divisions dans un contexte mondial marqué par des conflits dévastateurs. De Gaza à l’Ukraine, en passant par Bethléem, les célébrations témoignent de l’urgence d’une paix durable. Malgré un Noël assombri, l’espoir reste le fil conducteur des messages délivrés par les autorités religieuses et spirituelles. ⇒ lire l'article

Lebrief.ma : Dossier de presse : 51/2020 ص

Accréditation CNDP N° : D-M-52/2020

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