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En 2023, pas moins de 68 pays à revenu faible et intermédiaire, dont le Maroc, ont bénéficié d’investissements privés dans des infrastructures, à travers 322 projets. Dans son rapport «Private Participation in Infrastructure» (PPI), la Banque mondiale fait savoir que ces données révèlent une progression par rapport à l’année 2022 : 54 pays et 260 projets enregistrés. En termes budgétaires, c’est toutefois une baisse qui a été accusée. De par le monde, le secteur privé a injecté, en 2023, 86 milliards de dollars dans ces projets, soit une légère baisse de 5% par rapport à 2022. L’Égypte a été le principal contributeur, représentant 80% de ces investissements avec 2,3 milliards de dollars répartis sur six projets. La Tunisie a réalisé deux investissements d’une valeur de 292 millions de dollars, suivie par le Maroc avec 117 millions de dollars alloués à deux projets.
À l’international, la guerre continue dans la bande de Gaza. Et, partout à travers le monde, les mouvements de contestation prennent de l’ampleur. C’est particulièrement le cas dans les milieux universitaires. Dans certains pays, les manifestations estudiantines ont poussé les directions à rompre ou à suspendre leurs relations avec Israël. Au Maroc, les universités semblent être aphones. Les universitaires sont rares à prendre une position en public. Ceux qui y arrivent, le font à titre personnel, à l’image du professeur Khalil Mgharfaoui. Les universités marocaines doivent-elles rompre leurs partenariats avec leurs homologues israéliennes ? Y parviendront-elles ? La criminalisation de l’avortement au Maroc plonge des milliers de femmes dans une spirale de souffrance et de danger. Privées de recours légaux sûrs, elles se voient contraintes de risquer leur vie en recourant à des méthodes clandestines et périlleuses. Dans son récent rapport, Amnesty International révèle les conséquences dévastatrices de cette législation restrictive, à travers les témoignages poignants de 33 femmes ayant cherché à obtenir un avortement. Partant de cette réalité choquante et bouleversante, l’institution appelle à une réforme urgente pour protéger la santé et la dignité des femmes marocaines.
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