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Ce mercredi 12 juin, le monde célèbre la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants. À Genève, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, s’est félicité des efforts consentis par le Royaume pour tenter d’endiguer ce phénomène. En effet, au cours des vingt dernières années, le Maroc a réussi à réduire le nombre d’enfants travailleurs de 94%. Le nombre d’enfants travailleurs représente aujourd’hui moins de 1,4% de la main-d’œuvre : sur les 7.775.000 enfants âgés de 7 à 17 ans, seulement 110.000 – 88.000 enfants en milieu rural et 22.000 enfants en milieu urbain – étaient engagés dans une activité économique. Selon le Haut-Commissariat au Plan, ce phénomène touche davantage les garçons que les filles et est souvent lié à la déscolarisation. Si les secteurs les plus prisés restent l’agriculture (74,1%) en milieu rural et les services (51%) en milieu urbain, près de six enfants sur 10 accomplissent des travaux dangereux.
La lutte contre le travail des enfants fait partie de ces chantiers sur lesquels le Maroc travaille sans relâche pour rejoindre le club des pays avancés. S’inscrire dans les objectifs de développement durable est sans doute nécessaire, faut-il encore que le pays atteigne des standards internationaux. Aujourd’hui la transformation numérique est un palier inévitable. Le pays le sait et il s’y est déjà inscrit : le Plan Maroc Digital 2030 ou encore l’Agence de Développement du Digital (ADD) sont autant d’initiatives qui illustrent la volonté de l’État de suivre le mouvement du tout digital. L’impact de cette stratégie commence déjà à être visible dans plusieurs domaines, notamment l’administration publique, le commerce électronique, l’éducation et la santé. Mais beaucoup reste encore à faire… surtout à la veille d’un des événements planétaires qui fera ou défera la réputation du pays.
Enfin, les relations entre le Maroc et son voisin ibérique vont bon train. Le commerce bilatéral a atteint un nouveau record historique. En 2023, les exportations espagnoles vers le Maroc ont enregistré une valeur de 12,146 milliards d'euros (+3%). La même année, les importations espagnoles en provenance du Maroc ont représenté une valeur de 9,032 milliards d'euros (+4%). Les récentes statistiques font ainsi de Madrid le premier exportateur de l’Union européenne vers le Royaume. L’Espagne est ainsi suivie par la France, qui enregistre 19,1% du total des exportations européennes, l’Allemagne (9,8%), l’Italie (8,4%) et les Pays-Bas (4,4%).
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