Bonsoir,
Le changement climatique continue d’impacter le Royaume de plein fouet. De la sécheresse aux températures instables, les conditions météorologiques que connaît le pays depuis plusieurs années déjà entravent la production agricole dans plusieurs régions du Sud. C’est le cas, par exemple, du Souss, d’Al Haouz ou encore de Beni Mellal qui font face à une culture quasi-nulle en pastèques et melons. Les températures exceptionnellement basses pour cette période de l’année retardent la croissance des fruits et aggravent la baisse des volumes. Si les «ports d'exportation sont aujourd’hui presque vides», les plus optimistes s’attendent à une reprise de la production dans quelques semaines, avec un pic attendu pour la deuxième semaine de juin. Ce regain de productivité pourrait être bénéfique pour satisfaire la demande locale, mais aussi à l’export. Et l’Union européenne (UE), premier partenaire du pays, devrait en tirer profit.
S’agissant des relations du Maroc et de l’Europe, autrefois stables et prévisibles, elles se trouvent aujourd’hui au cœur d’une redéfinition essentielle. Confronté à une série de défis, allant des conflits et crises à des guerres, ce partenariat qui s’inscrit dans le cadre de la Politique européenne de voisinage (PEV) lancée en 2004, nécessite de nouvelles idées et de nouveaux engagements. Pour le Maroc, ces défis sont à la fois économiques (prospérité économique du pays, chaîne de valeur mondiale) et géoéconomiques (hub économique et financier africain efficace). Le premier appelle à la mobilisation de l’État pour concentrer cette partie du partenariat avec l’UE sur les principaux écosystèmes industriels du pays : phosphates-engrais, automobile, agroalimentaire et aéronautique. La dimension géoéconomique a, quant à elle, une valeur régionale, puisque le Maroc a besoin d’une profondeur géoéconomique, notamment en Afrique du Nord-Ouest, comme alternative au blocage du Maghreb.
Enfin, place au football ! Nos Lions de l’Atlas disputeront prochainement deux rencontres décisives dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. D’abord, le 7 juin à Agadir, la sélection nationale affrontera la Zambie, puis le 11 du même mois à Kinshasa (RDC), le Congo Brazzaville. À cet effet, Walid Regragui a dévoilé ce mardi la liste des 27 joueurs convoqués : assez classique, peu de changements, mais une nouvelle recrue. Si les performances de mars dernier n’ont pas été rassurantes, le choix d’appeler pour la première fois Oussama Targhalline sera-t-il à lui seul suffisant pour faire la différence ?
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