Bonsoir,
Alors que de nombreux pays adaptent leur législation pour réguler les applications de transport en ligne, le Maroc se retrouve dans une situation préoccupante due à l’absence d’un cadre juridique pour les services de VTC. Cette lacune expose les utilisateurs à des risques importants, notamment en matière de sécurité, tout en engendrant une concurrence déloyale pour les taxis traditionnels. À l’approche d’événements sportifs majeurs, tels que la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030, il est crucial de trouver des solutions adéquates pour garantir un transport à la fois sûr et efficace.
Par ailleurs, dans un contexte économique mondial incertain, marqué par des crises successives et une inflation persistante, le Parlement doit approuver le projet de loi de finances (PLF) 2025. Un environnement délicat dans lequel le gouvernement tente de gérer la dette publique du pays qui, bien qu’impacté par ces chocs exogènes, a fait preuve de résilience. Si le ratio de la dette publique par rapport au PIB a affiché, en 2023, une légère augmentation (66%) par rapport aux années précédentes, plusieurs facteurs en sont à l’origine : des dépenses publiques élevées, la nécessité de soutenir les secteurs économiques clés pendant la pandémie, ainsi que les emprunts pour financer des projets d’infrastructure et compenser les déficits budgétaires. L’objectif au titre de l’année 2025 est de maintenir la dette à un niveau soutenable, tout en finançant les projets structurants et les réformes nécessaires pour le développement du pays.
Enfin, focus sur le bras de fer qui oppose les étudiants en médecine à la tutelle. En effet, la mobilisation est encore vive malgré les efforts de médiation et de réforme engagés par le ministère de l’Enseignement supérieur. Près de 40% des étudiants continuent de boycotter les cours et examens, comme l’a révélé Abdellatif Miraoui. Ils protestent contre la réduction de la durée des études médicales à six ans. Le ministre a donné un délai de six mois à ces derniers pour se conformer aux nouvelles exigences légales, affirmant que le dialogue reste ouvert, mais ne le sera pas indéfiniment. Ce qui laisse entendre que la fermeté sera de mise face aux récalcitrants.
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