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Une nouvelle bataille culturelle vient de s’ouvrir entre le Maroc et l’Algérie. Le Royaume, riche de son histoire millénaire et dépositaire d’un patrimoine culturel inestimable, fait face à une tentative de spoliation par son voisin de l’Est. Après avoir tenté de s’approprier l’art culinaire, musical et esthétique marocain, l’Algérie vise désormais l’art vestimentaire. En effet, Alger a récemment soumis à l’UNESCO un dossier réclamant la reconnaissance du caftan comme un vêtement traditionnel algérien. Une démarche qui a poussé le Maroc à réagir vigoureusement pour défendre son héritage culturel contre ce qu’il considère comme une appropriation injuste. Côté société, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) se sont penchés sur la vie des réfugiés au Maroc. Dans une étude collaborative réalisée en 2022, les institutions ont analysé en profondeur la situation socioéconomique de cette frange de la population, issue principalement de Syrie, de la République centrafricaine, du Yémen, du Soudan du Sud et de la Côte d’Ivoire. Il en ressort des dynamiques d’émigration liées en premier lieu à l’insécurité liée à la guerre et aux conflits dans les pays d’origine, plus de la moitié des réfugiés ayant foulé le sol marocain entre 2017 et 2022. Toutefois le rapport révèle des défis conséquents qui freinent la pleine intégration des réfugiés, souvent rapportés à la précarité de leur situation, à la difficulté de trouver de l’emploi ou encore d’accéder à la sécurité sociale.
Enfin, dimanche a marqué la tombée de rideau pour la 29e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL). Si nous nous sommes habitués, année après année, à recevoir des communiqués de presse qui se ressemblent et relatent les mêmes faits, l’édition 2024 semble se démarquer : le SIEL aurait relevé le défi de réconcilier les Marocains et la lecture. Sur les réseaux sociaux, le choix très judicieux de la part de l’organisation de programmer l’auteur Osamah Almuslim a été grandement félicité. Avec une affluence record de plus de 316.000 visiteurs (+32%), le salon qui a attiré 743 exposants provenant de 48 pays, offrant un éventail documentaire de près de 100.000 titres, tout en mettant l’enfant au cœur de sa programmation. Et pour cause, l’UNESCO était l’invité d’honneur de l’année et l’espace DC Comics et Marvel ont attiré bien plus que les jeunes.
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