Bonsoir,
C’est un exercice mensuel auquel se livre le chef de l’exécutif. Devant les députés de la Chambre basse, Aziz Akhannouch a défendu lundi la politique de son gouvernement en matière d’emploi, sujet qui a eu mauvaise presse ces derniers mois, et ses choix d’investissement. Le chef du gouvernement a tenu à rappeler les chiffres réalisés : 620.000 emplois créés depuis le début de son mandat ! Et rien que durant les premiers mois de l’année en cours, «plus de 63.000 emplois ont été créés dans le secteur des services et environ 34.000 nouveaux ont été enregistrés dans le secteur industriel, y compris l’artisanat». Côté investissements publics, Aziz Akhannouch s’est félicité de niveaux records «jamais vus auparavant dans l’économie nationale». Mais pas que… la commission des investissements et la Commission nationale des investissements (CNI) ont approuvé 199 projets de conventions pour un montant total de 241 MMDH, permettant la création de près de 140.000 emplois directs et indirects.
Parlant d’investissements privés, l’annonce le 6 juin dernier de la construction d’une Gigafactory de batteries électriques à Kénitra promet de propulser le pays aux rangs des poids lourds en matière de mobilité électrique au Maroc, dans la région Proche-Orient et en Afrique. Le géant chinois Gotion High-Tech investira à cet effet une première enveloppe budgétaire de 12,8 milliards de dirhams pour une capacité initiale de 20 GWh. À terme, l’investissement atteindra 65 milliards de dirhams et une capacité prévisionnelle de 100 GWh. Cette nouvelle production vise essentiellement l’export, à hauteur de 85%. C’est 2 milliards de dollars par an de bénéfices espérés pour le Royaume. Mais… il faudra attendre deux ans avant d’assister aux premiers résultats de cette usine révolutionnaire. Rendez-vous à la seconde moitié de l'année 2026.
Enfin, l’Europe connaît en ce début de semaine un bouleversement de son paysage politique. Les élections européennes du 9 juin ont vu une montée en puissance de l’extrême droite et les partis conservateurs. Le Rassemblement national français, l’Alliance pour l’Allemagne (AFD), le parti Vox espagnol, … ces victorieux ne manqueront pas de s’allier au Parlement européen en particulier lorsqu’il s’agira de politique migratoire. Mais «avec le PPE et sous la direction d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, nous devrions voir la continuation d’une politique conservatrice traditionnelle», analyse sur nos colonnes l’expert en relations internationales, Hafid Boutaleb. Qu’en est-il des relations entre le Vieux Continent et le Royaume ?
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