Bonsoir,
Une nouvelle alarmante ? Au premier semestre 2024, les
achats de pastèques par l'UE ont chuté de 34,59%, impactant fortement les
principaux fournisseurs comme l'Espagne et le Maroc. En raison de restrictions liées au stress hydrique, le Maroc a vu ses surfaces de culture de pastèques réduites. Il reste pourtant le deuxième plus grand fournisseur de l'UE après
l'Espagne. Cette baisse générale a entraîné une diminution de 50,31% des
exportations marocaines vers l'UE. L'Espagne, quant à elle, a enregistré une
chute de 51,81% de ses ventes. Toutefois, certains pays comme les Pays-Bas et
le Costa Rica ont vu leurs exportations augmenter, reflétant des adaptations
réussies aux fluctuations du marché européen. À croire que tout le monde est malade ! Est-ce un
nouveau virus ou un problème de sécurité alimentaire ? Au Maroc, les
intoxications alimentaires deviennent préoccupantes en raison du non-respect
des normes d'hygiène dans certains établissements, augmentant les risques pour
les consommateurs. Des villes comme Casablanca, Marrakech et Martil ont été particulièrement touchées, avec des symptômes graves allant de maux de tête au décès dans certains cas. Malgré l'existence de règles strictes pour
garantir la sécurité alimentaire, leur application est souvent insuffisante,
avec des aliments mal conservés et des contrôles laxistes. Les autorités doivent
renforcer les inspections et les sanctions pour protéger la santé publique. Selon
Dr Tayeb Hamdi, les périodes chaudes et les événements collectifs aggravent les
risques, soulignant l'urgence de respecter les normes d'hygiène pour prévenir
ces incidents.
Zéro mika dîtes-vous ? Le Maroc fait face à une crise
environnementale croissante, accentuée par la pollution plastique. Le pays se classe 33ᵉ sur 246 pour sa production de plastiques nuisibles, avec 385.558 tonnes générées en 2020, selon une étude de l’Université de Leeds. En
parallèle, la décision d’importer des millions de tonnes de déchets ménagers et
de pneus usagés amplifie les préoccupations écologiques. Bien que des
initiatives existent, comme l’arrêt de la production de plastique noir,
seulement 5% des déchets plastiques sont recyclés. Le Maroc doit encore
renforcer ses politiques de gestion des déchets pour atténuer l'impact sur ses
écosystèmes et sa biodiversité.
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