Bonsoir,

Le marché des aliments composés pour animaux joue un rôle stratégique dans l'économie agricole, avec une belle croissance de la production, passée de 2,5 millions à 3,9 millions de tonnes entre 2015 et 2023. Cette hausse est stimulée par la demande des secteurs avicole et des ruminants. Cependant, le secteur est marqué par une forte dépendance aux importations, avec plus de 90% des matières premières importées, exposant le marché aux fluctuations mondiales. La concentration est également un défi : 75% du marché est contrôlé par huit entreprises, favorisant des pratiques non concurrentielles, comme des accords captifs avec les éleveurs.

Le rail marocain se transforme pour devenir un pilier de la mobilité durable d'ici à 2030. Lors du Rail Industry Summit, l’ONCF a présenté un plan ambitieux : tripler la capacité des trains voyageurs, moderniser les infrastructures et étendre la ligne à grande vitesse (LGV). Avec un investissement dépassant les 20 milliards de dirhams pour la période 2024-2030, le projet inclut l’acquisition de 150 nouvelles rames et la modernisation des technicentres. Par ailleurs, l’extension des LGV reliera Kénitra à Marrakech, puis Agadir, réduisant les temps de trajet. Un écosystème industriel local sera développé pour produire des trains et créer 10.000 emplois. Ces initiatives répondent à des priorités stratégiques, notamment la Coupe du Monde 2030, tout en positionnant le Maroc comme leader ferroviaire régional.

Le 6ᵉ Congrès national d’hygiène et de salubrité publiques, organisé à Marrakech par la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT), a rassemblé 300 experts pour réfléchir à l’avenir des Bureaux communaux d’hygiène (BCH). Ces entités stratégiques, chargées de prévenir les maladies et promouvoir un environnement sain, font face aux défis de ressources, de gestion des risques et d’adaptation aux enjeux contemporains. Lors du congrès, la gouverneure Leila Hammouchi a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités des BCH, notamment par des mécanismes d’alerte précoce et des investissements dans les équipements. Les débats ont également souligné l’importance des partenariats public-privé et de l’innovation technologique, comme l’utilisation de l’intelligence artificielle pour anticiper les crises sanitaires. 

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• UA : Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a rencontré à Rabat l’ancien premier ministre du Kenya et candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), Raila Amolo Odinga. Leur échange a porté sur le développement de l’UA, le renforcement de ses compétences et la promotion d’une Afrique unie et prospère. Odinga a souligné l’importance des infrastructures, des énergies renouvelables et du commerce intra-africain. Il a salué le modèle marocain, particulièrement les réalisations en infrastructures, comme le réseau ferroviaire à grande vitesse et en énergies renouvelables, appelant à exploiter ces atouts pour améliorer les conditions de vie sur le continent. Le climat et la coopération régionale figurent parmi ses priorités dans le cadre de sa candidature à la Commission de l’UA. ⇒ lire l'article
• LOI DE FINANCES : Lors de sa réunion du 9 décembre 2024 à Rabat, le bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI), présidé par Aziz Akhannouch, a abordé des sujets nationaux et organisationnels. Il a salué la loi de finances 2025, qui reflète les priorités du programme gouvernemental, notamment le renforcement de l’État social et les réformes fiscales. Le parti a également examiné une stratégie sur la gestion des affaires des Marocains du monde. Enfin, il a fixé la prochaine session de son Conseil national au 11 janvier 2025 et célébré ses succès électoraux. ⇒ lire l'article
• TPE-PME : La Confédération marocaine des TPE-PME a rencontré la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, le 9 décembre 2024 à Casablanca, pour discuter des défis économiques auxquels font face les très petites, petites et moyennes entreprises. Les échanges ont porté sur le financement, l’accès aux marchés publics et la lutte contre le secteur informel. La Confédération a plaidé pour des mesures telles que la réduction des retards de paiement, l’annulation des pénalités fiscales et un étalement des dettes adaptées aux capacités des entreprises. La ministre a exprimé un engagement positif envers ces propositions, soulignant l’importance des TPE-PME dans l’économie marocaine. ⇒ lire l'article
• MÉDIAS RÉGIONAUX : Le Parlement a débattu des nouvelles politiques de soutien à la presse, accusées de nuire à la pluralité médiatique et à la presse de proximité. Les députés socialistes dénoncent des mesures menaçant la presse régionale, notamment dans les provinces du sud, en contradiction avec la loi sur la presse et le principe de régionalisation avancée. En réponse, le ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, Mehdi Bensaïd, défend ces politiques, affirmant que des partenariats régionaux sont mis en place pour soutenir les médias locaux et renforcer leur rôle dans le développement des régions. ⇒ lire l'article

• CNSS-SCOLARITÉ : La CNSS a lancé l’opération de contrôle de scolarité pour les enfants bénéficiant des prestations familiales pour l’année scolaire 2024-2025. Ce contrôle concerne les enfants âgés de 12 à 26 ans, selon le type de prestation. Un dispositif dématérialisé, basé sur l’échange électronique d’informations avec les institutions partenaires, facilite la vérification. Si cette vérification échoue, les parents doivent transmettre les certificats via le service en ligne TAAWIDATY sous un mois. En cas de non-respect des délais, les prestations pourraient être suspendues. Des guides explicatifs sont disponibles sur le site et les réseaux sociaux de la CNSS, ainsi qu’une assistance téléphonique au 3939. ⇒ lire l'article
• HABITATS : Le secrétaire d'État chargé de l'Habitat, Adib Benbrahim, a indiqué que le programme d'aide directe au logement a amélioré les conditions de vie de 30.848 bénéficiaires, dont 26% de Marocains résidant à l’étranger, 46% de femmes et 35% de jeunes. Parmi eux, 63% ont reçu une aide de 70.000 dirhams et 37% de 100.000 dirhams. Ce programme a aussi créé 57.000 emplois et augmenté de 8,88% les ventes de ciment en 2024. Pour simplifier les démarches, des conventions ont été signées avec des institutions publiques et des notaires, plafonnant leurs honoraires à 2.500 dirhams. ⇒ lire l'article
• BIDONVILLES : Le programme Villes sans bidonvilles a amélioré les conditions de vie de plus de 358.000 ménages et permis de déclarer 61 villes sans bidonvilles, pour un coût total de 61 milliards de dirhams, dont 14 milliards financés par l’État. Depuis 2024, 11.777 ménages ont bénéficié de ce programme, avec un rythme de traitement annuel de 17.700 familles, en hausse de 187% par rapport à 2018-2021. Actuellement, 85.948 familles sont concernées par des unités en construction. Le plan 2024-2028 vise à éradiquer les bidonvilles restants, en recasant 120.000 familles dans des logements sociaux ou existants, accessibles à des prix abordables ⇒ lire l'article
• AL HAOUZ : Les établissements d’hébergement touristique classés (EHTC) de la province d’Al Haouz ont enregistré une hausse de 16% des nuitées touristiques durant les dix premiers mois de 2024, atteignant 696.215 nuitées contre 601.703 sur la même période en 2023. Le taux d’occupation a également progressé, passant de 68% en 2023 à 74% cette année. En octobre 2024, la région a comptabilisé 83.213 nuitées, en hausse de 15%, avec un taux d’occupation de 89%. À l’échelle nationale, les EHTC ont enregistré une augmentation de 10% des nuitées cumulées sur les dix premiers mois de l'année. ⇒ lire l'article

• EXPORT : Dernière chance pour candidater aux programmes d'accompagnement à l'export. L’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), en partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce et l’ASMEX, a annoncé la prolongation des délais de candidature pour deux de ses programmes phares d'accompagnement à l’export, destinés à soutenir les entreprises marocaines dans les secteurs de l’industrie et des services pour 2025-2026. Les programmes sont : Export Morocco Now Women et Export Morocco Now. ⇒ lire l'article
• ÉCOMOBILITÉ POSTALE : Barid Al-Maghrib renforce son engagement écologique en intégrant 190 cyclomoteurs électriques à sa flotte pour la distribution de courrier et colis dans sept grandes villes du Maroc. Cette initiative s'inscrit dans sa stratégie d'écomobilité et vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en modernisant durablement le secteur postal. Un second lot de 250 cyclomoteurs sera déployé d'ici fin 2024, avec pour objectif d'atteindre 650 unités d'ici à 2025. Avec une autonomie de 80 à 100 km, ces véhicules s'ajoutent à 225 voitures électriques intégrées dès 2022, consolidant ainsi le rôle de pionnier de l'entreprise dans la distribution verte. ⇒ lire l'article
• PATRIMOINE : L'ICESCO organise à Rabat un atelier international de cinq jours, en collaboration avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain et l’UNESCO, pour examiner les moyens de retirer les sites africains de la Liste du patrimoine mondial en péril. Des experts et directeurs de 12 pays participent à cet événement, qui met en lumière les défis et opportunités liés à la préservation du patrimoine. Lors de l’ouverture, des intervenants ont partagé des expériences et annoncé des initiatives. Un mémorandum a été signé pour renforcer la coopération. Cet atelier marque une étape clé dans la gestion et la protection du patrimoine africain. ⇒ lire l'article
• KHALED BRIKE : L’exposition « Une plume de l'Orient aux couleurs du Maroc » de l’artiste yéménite Khaled Brike a été inaugurée à Rabat dans le cadre du 6ᵉ Festival Florilège Culturel. Organisée par l’Association Ribat Al Fath, elle présente 50 tableaux célébrant le patrimoine marocain à travers l’architecture, les céramiques, les tapis et les bijoux. L’artiste met en lumière les similarités culturelles entre le Maroc et le Yémen. L’ambassadeur du Yémen et d’autres personnalités ont salué cet événement, qui renforce les liens culturels entre les deux pays. Le festival, sous haut patronage royal, propose un riche programme artistique. ⇒ lire l'article

• TRANSITION SYRIENNE : Les rebelles syriens ont désigné Mohammad El Bachir comme chef du gouvernement transitoire, succédant au régime de Bachar El Assad. Originaire d'Idleb, El Bachir dirigera jusqu'à mars 2025. Damas, encore sous le choc, voit ses commerces rouvrir, tandis que les familles recherchent des proches disparus. L'ONU et les États-Unis soutiennent une transition inclusive, mais Israël intensifie ses frappes. Le chef de HTS, Abou Mohammad El Jolani, promet justice pour les crimes du régime. Dans un contexte international tendu, cette transition marque une étape. ⇒ lire l'article
• SYRIE-RUSSIE : À Moscou, le drapeau de l'opposition syrienne a été hissé lundi sur l'ambassade de Syrie, marquant symboliquement la chute du président Bachar El Assad, renversé par des rebelles lors d'une offensive éclair. Des hommes ont déployé le drapeau frappé de trois étoiles rouges, selon un journaliste de l'AFP présent sur place. L'ambassade fonctionne désormais sous ce nouveau symbole, a déclaré une source à l'agence Tass. Selon des informations non confirmées, Bachar El Assad et sa famille auraient trouvé refuge en Russie. La Russie, principal allié de l'ancien régime, reste silencieuse sur ces développements historiques. ⇒ lire l'article
• CRISE FRANÇAISE : Emmanuel Macron a réuni les chefs de partis à l’Élysée, annonçant la nomination d’un premier ministre sous 48 heures. Excluant RN et LFI, cette rencontre visait à prévenir une nouvelle censure et à instaurer un contrat de méthode. Les discussions reflètent des divisions profondes : la droite rejette tout accord gouvernemental, tandis que la gauche exige un changement de cap ou refuse de coopérer. François Bayrou figure parmi les noms évoqués pour Matignon. En attendant, Michel Barnier préside un dernier Conseil des ministres pour préparer une loi budgétaire. La crise politique persiste, laissant le paysage politique incertain. ⇒ lire l'article
• FRANCE : À partir du 11 décembre 2024, les médicaments anti-rhume contenant de la pseudoéphédrine ne seront plus disponibles en vente libre en France. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) impose désormais une ordonnance pour ces traitements, en raison des risques graves pour la santé, tels que l'infarctus et l'AVC. Huit produits sont concernés, dont Actifed Rhume et Nurofen Rhume. Cette décision vise à limiter l'exposition des patients à des effets indésirables rares, mais graves, confirmés par l'Agence européenne du médicament. La mesure s'inscrit dans une stratégie plus large de réduction des risques liés à ces vasoconstricteurs oraux. ⇒ lire l'article

Lebrief.ma : Dossier de presse : 51/2020 ص

Accréditation CNDP N° : D-M-52/2020

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