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Sans surprise, Abdelmajid Tebboune a remporté les élections présidentielles avec un score écrasant de 94,65%. Face à lui, le candidat du Mouvement de la société pour la paix, Abdelaali Hassani, (3,17%) et le candidat du Front des forces socialistes, Youcef Aouchiche, (2,16%) ne semblent pas avoir convaincu les Algériens. Mais la victoire est loin d’être acceptée par tous. Des «incohérences majeures» dans les résultats provisoires font douter. Les directeurs de campagne soulignent des «données contradictoires avec les procès-verbaux de dépouillement des voix» fournis à l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) par les commissions électorales locales. Pour les analystes, cette victoire pourrait s’avérer être un «échec» si elle n’est pas accompagnée d’une refonte sérieuse de la politique et de la gouvernance.
L’ensemble des élèves, collégiens, lycéens et une partie des étudiants de l’enseignement supérieur ont désormais rejoint les bancs de l’école. Ce lundi, plus de 8 millions d’élèves ont fait leur rentrée, marquant ainsi le début de l’année scolaire 2024-2025. Une saison placée sous le signe de la transformation et de la réforme du système éducatif. 189 nouveaux établissements scolaires ont été créés pour répondre à la demande croissante et pour réduire la surcharge des classes. À cela, s’ajoutent 18.000 nouveaux enseignants, recrutés pour remplacer les enseignants partis à la retraite. Parallèlement, la mise en œuvre du programme des écoles pionnières, un élément central de la feuille de route 2022-2026 pour une école de qualité pour tous, se poursuit cette année avec une extension significative.
Mais cette rentrée, qui se veut apaisée, semble loin de concerner tout le monde. Car de leur côté, les étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire sont encore vent debout contre le gouvernement. Face à une administration jugée sourde à leurs appels, ils poursuivent avec vigueur leur mouvement de protestation. La faculté de Casablanca a témoigné la semaine dernière de la tension qui persiste. Le boycott massif des examens de rattrapage du premier semestre de l’année universitaire 2023-2024 a ouvert un nouveau chapitre dans leur combat pour des réformes éducatives profondes. Le Médiateur du Royaume pourrait représenter leur dernier espoir. Après une rencontre productive avec les manifestants, l’institution a promis d’agir comme intermédiaire entre les étudiants et le ministère de l’Enseignement supérieur. Affaire à suivre…
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