Bonsoir,
Dimanche, les Français ont choisi leur camp : après un premier tour marqué par l’arrivée en tête du Rassemblement national, c’est finalement le Nouveau Front populaire qui rafle le plus grand nombre de sièges (182) à l’Assemblée nationale. Le bloc formé par La France insoumise, le Parti socialiste, les Verts et le Parti communiste, pour contrer la montée de l’extrême droite, est de près suivi par le camp présidentiel, Ensemble (168 sièges), et l’alliance RN-LR (143 sièges). Le pari gagnant du NFP révèle toutefois une réalité politique complexe : un Parlement profondément fragmenté, sans majorité claire, forçant les partis à naviguer dans un paysage incertain. Dans la 9ᵉ circonscription des Français de l’étranger, couvrant le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest, Karim Ben Cheïkh de l’Union de la gauche a triomphé lors de ce second tour. L’heure est désormais aux tractations politiques afin de cohabiter et de faire face aux impératifs immédiats et de l'avenir.
Et cette nouvelle en a ravi plus d’un. C’est particulièrement le cas pour une large frange de la population française d’origine étrangère, arabe en premier lieu. Parmi eux, ce sont près de 46.000 Marocains qui poursuivent actuellement leurs études dans l’Hexagone. Le Royaume est en effet le premier pays d’origine de la communauté estudiantine étrangère en France. L’Algérie et la Chine viennent compléter le podium. Dans son édition 2024, le rapport de Campus France sur la mobilité des étudiants révèle que la mobilité depuis l’Afrique du Nord combinée au Moyen-Orient a augmenté de 16%, en 2022-2023. Les effectifs d’Asie et d’Océanie ont, eux, baissé de 3% sur la période, tandis que ceux du continent américain ont crû de 12%. Pour leur part, les étudiants français préfèrent se diriger vers des pays voisins ou francophones. Cependant, les récentes modifications des politiques publiques et les mesures visant à limiter le nombre d’étudiants internationaux dans des pays comme le Canada, le Royaume-Uni et les Pays-Bas pourraient freiner la croissance de cette mobilité.
Enfin, après le printemps dynamique qu’a connu le tourisme national, les prévisions pour la saison estivale sont extrêmement prometteuses. Les efforts continus pour promouvoir le pays comme une destination touristique de choix portent leurs fruits. Le Maroc a, en effet, enregistré une performance remarquable avec plus de 5,9 millions d’arrivées touristiques à fin mai 2024. C’est une augmentation de 15% par rapport à l’année précédente. Et pour cet été, Saïd Tahiri, expert en tourisme, exprime un optimisme certain, anticipant un afflux massif de visiteurs et des retombées économiques importantes. Le spécialiste prévoit même que le Royaume pourrait attirer jusqu’à 17 millions de touristes d’ici à 2025. À cet effet, il suggère de développer des marchés non-conventionnels pour réduire la dépendance aux marchés européens traditionnels. De plus, l’expert recommande le développement du tourisme de niche, notamment le tourisme sportif, religieux, d’affaires et de santé, ainsi que l’amélioration des infrastructures d’accueil, routières et aéroportuaires.
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée. Suivez-nous également sur Google actu ou sur notre chaine WhatsApp pour rester informé en temps réel.
|