Bonsoir,
L’éducation au Maroc est en pleine transformation avec des réformes ambitieuses visant à améliorer la qualité et l’équité. Dans son rapport intitulé «Bilan et perspectives de l’action du Conseil 2023», le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) met en évidence plusieurs priorités du gouvernement pour la réforme de l’éducation. Car malgré les avancées, plusieurs défis ralentissent la pleine mise en œuvre des réformes, parmi lesquels : la lenteur dans la publication des textes d’application relatifs à la loi-cadre 51.17 ; la nécessité d’accélérer la création de la commission permanente chargée de la révision des programmes scolaires et de la formation ; la violence en milieu scolaire, en particulier dans le cycle secondaire, ou encore la gouvernance de l’éducation
Les résultats des comptes nationaux pour le deuxième trimestre 2024 sont désormais disponibles. Ces données, qui dressent la dynamique économique du pays, montrent une légère progression économique durant cette période. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), la croissance économique du Royaume est en grande partie tirée par la demande intérieure dans un contexte de maîtrise de l’inflation. Elle reste néanmoins freinée par des contre-performances dans certains secteurs clés, comme l’agriculture et la pêche. Ce constat illustre la nécessité pour le pays de diversifier ses moteurs de croissance et de renforcer sa production locale.
Enfin, alors que le mois d’octobre démarre, le Royaume scrute attentivement l’agenda du Conseil de sécurité de l’ONU. Comme à l’accoutumée, l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationale se penchera sur la question du Sahara avant de renouveler le mandat de la MINURSO qui expire le 31 octobre. Si la diplomatie algérienne et le Mozambique, appuis séparatistes et tous deux membres non permanents du Conseil, veulent écarter toute solution réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis, le Maroc, lui, droit dans ses bottes, défend avec force son initiative d’autonomie. L’alignement des grandes puissances mondiales sur la proposition marocaine a changé la donne. La république chimérique, pour sa part, semble ne pas l’avoir encore compris.
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