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La récente décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien met en lumière la question de l’immunité des chefs d’État non parties au Statut de Rome. C’est d’ailleurs la France qui, le 27 novembre, a souligné pour la première fois l’immunité de Benjamin Netanyahu, en raison du statut d’Israël. Si cette position met en avant les principes du droit international, elle révèle aussi les tensions avec les impératifs géopolitiques et diplomatiques, notamment face à une institution internationale dont les décisions sont souvent soumises à des réalités politiques. Pour mieux comprendre les enjeux sous-jacents à cette situation, nous avons interviewé Cherkaoui Roudani, Docteur en relations internationales, conférencier et expert en géopolitique et sécurité de défense.
Au Maroc, l’école inclusive reste un défi majeur, malgré des cadres législatifs ambitieux. En effet, le droit à l’éducation pour tous est inscrit dans la Constitution et soutenu par divers traités internationaux. Pourtant, pour les enfants en situation de handicap (ESH) ce droit demeure bien souvent théorique. Et les chiffres le prouvent : 80% des enfants en situation de handicap ne fréquentent pas une école. Parmi les causes principales, l’absence d’infrastructures adaptées reste un frein majeur. Les défis sociaux s’ajoutent à ces obstacles : préjugés, manque de sensibilisation et absence de soutien psychologique aggravent la marginalisation. Alors qui, parmi les enfants en situation de handicap, parvient réellement à franchir les portes des établissements scolaires ? Entre obstacles persistants et efforts prometteurs, plongée dans une réalité encore trop souvent inégale.
Enfin, c’est dans un contexte économique tendu, marqué par l’inflation et le chômage, que les syndicalistes sont vent debout contre le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences. En cause : le projet de loi organique n°97.15 portant sur le droit de grève. 18 entités syndicales, politiques et des droits humains, réunies autour d’une coalition appelée «Front de défense du droit de grève» rejettent ce texte qui limite sévèrement leur droit constitutionnel de grève. Mais, Younes Sekkouri est, lui, déterminé à mener cette initiative à terme.
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