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Près de 80 ans après sa création, l’Organisation des Nations unies fait face à une pression croissante pour réformer son Conseil de sécurité. L’organe est critiqué pour l’exclusion persistante de l’Afrique comme membre permanent. Avec 54 pays et plus d’un milliard de personnes, le continent est marginalisé dans les décisions globales. Une «discrimination institutionnelle» qui contredit les principes d’égalité souveraine du droit international. La quête de l’Afrique pour obtenir des sièges permanents au Conseil de sécurité offre une occasion historique de rééquilibrer la représentation mondiale vers plus de justice. Mais pour réaliser cet objectif, les pays africains doivent naviguer à travers des défis tels que les rivalités internes, les obstacles juridiques et les insuffisances opérationnelles.
De la crise financière de 2008 à la pandémie de la Covid-19, en passant par des conflits géopolitiques et l’inflation, le marché du travail au Maroc a la vie dure. Ces événements ont entraîné une dégradation de la situation de l’emploi. Au deuxième trimestre de 2024, l’économie nationale a perdu 82.000 postes, concentrés exclusivement dans le milieu rural. Ce chiffre, pour le moins alarmant, souligne l’urgence de réformes profondes pour améliorer l’intégration des jeunes dans le marché de l’emploi. L’avenir de celui-ci repose sur l’adaptation des compétences aux exigences contemporaines et la mise en œuvre de programmes d’accompagnement efficaces.
Après une longue attente, la stratégie « Maroc Digital 2030 » a été dévoilée mercredi. Cette feuille de route ambitieuse marque un nouveau départ pour le Royaume et pose les jalons d’un Maroc résolument tourné vers l’avenir. La stratégie s’appuie sur des objectifs précis et des investissements massifs. Le Maroc ambitionne de générer 40 milliards de DH (MMDH) d’exportations numériques d’ici à 2030, contre 17,9 MMDH en 2023. La stratégie accorde également une importance capitale aux startups, avec l’objectif de passer de 1.000 startups en 2026 à 3.000 en 2030. Concernant la digitalisation des services publics, le Maroc ambitionne d’entrer dans le top 50 mondial du classement des Nations unies relatif à l’indice « E-Government Development Index » (EGDI). Objectifs : plus de 80% de satisfaction attendue, une réduction de 50% des délais de traitement et une simplification de 40% des démarches administratives.
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