- TRÉSORIE GÉNÉRALE DU ROYAUME : Le rapport de la Situation des charges et ressources du trésor (SCRT) à fin octobre 2024, publié par le ministère de l’Économie et des Finances, révèle un déficit budgétaire de 47,3 milliards de dirhams, en hausse par rapport à 2023. Les recettes fiscales ont augmenté de 14,4%, mais les dépenses ont également progressé, notamment en raison des programmes sociaux et des interventions post-séisme. Les charges de compensation ont diminué de 3,3 milliards de dirhams, tandis que les dépenses d’investissement ont atteint 79,4 milliards. Le besoin de financement a également augmenté, atteignant 52,3 milliards de dirhams. ⇒ lire l'article
- FINANCES PUBLIQUES : À fin octobre 2024, les recettes fiscales du Maroc ont progressé de 12,5%, atteignant 243,75 milliards de dirhams, avec un taux de réalisation de 90% par rapport aux prévisions de la loi de finances. L'impôt sur les sociétés a augmenté de 6,5 milliards de dirhams, l'impôt sur le revenu de 5,9 milliards, et la TVA a progressé de 8,1 milliards de dirhams. Les recettes des taxes intérieures de consommation ont également augmenté, notamment sur les produits énergétiques et le tabac. Les droits de douane et les droits d’enregistrement ont enregistré des hausses significatives. ⇒ lire l'article
- OPCVM : L'actif net des OPCVM a atteint 663,33 milliards de dirhams au 8 novembre 2024, marquant une hausse de 2,14% par rapport à la semaine précédente, selon l'AMMC. Cette augmentation résulte principalement des performances positives des fonds "Monétaires" (+7,53%), "Obligations à court terme" (+3,19%), "Contractuels" (+2,83%), et "Actions" (+2,48%). D'autres catégories comme "Diversifiés" (+1,56%) et "Obligations à moyen et long terme" (+0,51%) ont également contribué à cette croissance. Le nombre d'OPCVM actifs s'est élevé à 588 fonds pendant cette période. ⇒ lire l'article
- VIANDES ROUGES : L’importation de viandes rouges au Maroc avec des exonérations fiscales, censée alléger le fardeau des consommateurs, peine à atteindre ses objectifs. Cette mesure, bien qu’importante, soulève des interrogations sur son efficacité réelle, avec des prix toujours élevés et une couverture des besoins largement insuffisante. À cela s’ajoutent des préoccupations majeures sur la qualité, la traçabilité et la sécurité sanitaire des viandes importées. La Fédération nationale de protection du consommateur (FNAC) plaide pour une refonte du secteur de l’élevage national, une meilleure gestion logistique et une transparence accrue pour garantir des prix équitables et protéger les consommateurs. ⇒ lire l'article
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