Bonsoir,
Le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. Après plusieurs chocs, dont la pandémie de COVID-19 ou encore le séisme d’Al Haouz, le pays se relève avec force et mise sur des réformes ambitieuses pour renforcer son économie. De la modernisation du marché du travail à la gestion des ressources naturelles, en passant par un appel à l’innovation, le pays poursuit un chemin vers une croissance inclusive et durable. Et le rapport de l’OCDE pour 2024 présente un panorama détaillé des défis et des perspectives économiques du Maroc. Découvrez comment les recommandations de l’organisation tracent une feuille de route pour affronter les défis et saisir les opportunités de demain.
Toujours sur le plan économique, le projet de loi de Finances (PLF) 2025 va bon train. La réunion du mardi 12 novembre 2024 de la Commission des finances à la Chambre des représentants a permis de poser les bases des amendements au projet. Après 23 heures de discussion, l’instance a adopté à la majorité la première partie du texte. Plus de 540 amendements ont été présentés durant cette séance, en présence du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa. Ceux retenus concernent principalement les mesures douanières et fiscales, avec des propositions visant à renforcer la lutte contre la fraude, ajuster les droits de douane, et réformer certaines politiques fiscales. Ce jeudi, la Chambre des représentants a tenu une première séance en vue d’adopter cette première partie du PLF 2025. Et, demain à partir de 10h, les députés se réuniront pour examiner les rapports des commissions permanentes des budgets sectoriels, avant de passer à l’examen et au vote de la deuxième partie du PLF, ainsi qu’à l’adoption complète du projet.
Enfin, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports a récemment donné l’autorisation aux enseignants d’effectuer des heures supplémentaires au niveau des établissements d’enseignement privé. Mais est-ce vraiment une nouveauté ? En réalité non, car une loi existait déjà en ce sens. Il s’agit de la loi n° 06.00, adoptée le 19 mai 2000. Celle-ci clarifie les relations entre les enseignants du secteur public et les établissements d’enseignement privés. Pour certains, la nouvelle circulaire du ministère est seulement venue renforcer cette procédure.
À demain ! Suivez-nous sur Google actu ou sur notre chaine WhatsApp pour rester informé en temps réel.
|