Bonsoir,
Le Centre marocain de conjoncture (CMC) a consacré sa dernière lettre mensuelle à l’instabilité des marchés et son impact sur le pouvoir d’achat. Il en ressort que l’inflation au niveau national s’est accélérée de 3,2% sur un an et que l’indice de la production a progressé plus vite avec un taux de 13,4%. Pour Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des finances, chargé du Budget, le Maroc a, malgré cette crise, su maîtriser cette tendance inflationniste. Il a aussi expliqué que les hausses de prix actuels ne sont que les répercussions de deux crises consécutives majeures : la pandémie de la Covid-19 d’abord, l’invasion russe en Ukraine ensuite. Côté éducation, le syndicat des enseignants de l’ENCG Casablanca a récemment dénoncé des "décisions unilatérales et illégales" prises par la direction de l’établissement. Pour faire entendre leurs voix, les membres du corps enseignant de l’école ont décidé de boycotter «tous les examens et les concours ainsi que l’encadrement et la discussion des projets de fin d’études». De son côté, le directeur de l’ENCG-C appelle à faire passer l’intérêt des étudiants avant tous conflits. Il a préconisé la négociation pour résoudre les problèmes soulevés par les professeurs. Enfin, sur le volet international, la demande d’adhésion à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) de la Suède et de la Finlande continue de diviser le monde. La Turquie s’est fortement opposée à cette requête, son président Recep Tayyip Erdogan accusant les deux pays d’héberger «les terroristes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et ses alliés kurdes irakiens de l’YPG». À contrario, l’Estonie a approuvé les demandes de Stockholm et de Helsinki. Et, la Pologne s’est, pour sa part, dite prête à défendre ces deux pays nordiques en cas d’agression pendant leur processus d’adhésion à l’OTAN.
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