L'ESSENTIEL DE LA SEMAINE
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le BURKINA FASO en soutien militaire du niger |
La CEDEAO envisage une intervention militaire au Niger pour rétablir l'ordre constitutionnel. En réponse, les putschistes ont autorisé le Mali et le Burkina Faso à intervenir en cas d'«agression». Le Burkina Faso a approuvé le déploiement de troupes, affirmant que cela visait à lutter contre le terrorisme. Le général nigérien à la tête de la junte a accusé la CEDEAO de préparer une attaque et a prévenu que toute agression ne serait pas aisée. La CEDEAO menace d'intervenir si le président élu n'est pas rétabli, mais les détails restent flous. ⇒ lire l'article |
investissements chinois en AFRIQUE SUBSAHARIENNE |
Les investissements chinois dans les "Nouvelles routes de la soie" en Afrique subsaharienne ont atteint 4,03 milliards de dollars au premier semestre 2023, soit une augmentation de 130% par rapport à 2022. Les contrats de construction financés par des prêts chinois ont augmenté de 69% pour atteindre 6,29 milliards de dollars. La majorité des investissements se concentre sur les infrastructures, notamment dans l'énergie et les transports, avec une orientation croissante vers les énergies vertes. ⇒ lire l'article |
veto sur les SANCTIONS DE L'ONU AU MALI |
Moscou et Bamako ont forcé la main du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) et ont empêché le renouvellement du régime de sanctions au Mali. La résolution rédigée par la France et les Émirats arabes unis visait à prolonger d’un an le dispositif en vigueur à l’encontre de huit individus accusés de mettre en péril l’accord de paix de 2015 au Mali. Le texte a recueilli 13 voix en sa faveur, une abstention (Chine) et une voix contre (Russie). Pour certains diplomates, l'utilisation «irresponsable» du veto par la Russie «va réduire la supervision et l'engagement du Conseil dans le processus de paix au Mali à un moment critique», la dissolution de la mission de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) ayant été décidée. ⇒ lire l'article |
président de transition au GABON |
Suite au bouleversement politique survenu mercredi, Brice Oligui Nguema, ancien chef de la garde républicaine du Gabon, a été propulsé au poste de président de transition. Formé à l'illustre Académie royale militaire de Meknès, son parcours professionnel témoigne de son dévouement et de sa longue fidélité envers la dynastie Bongo. Sa prise de pouvoir représente une nouvelle ère pour le pays, alors que la scène internationale regarde avec anticipation, se posant de nombreuses questions sur la stabilité dans la région. ⇒ lire l'article |
l'égypte va émettre des OBLIGATIONS SAMOURAÏ |
L'Égypte a annoncé son intention d'émettre des obligations en yen japonais d'une valeur totale de 500 millions de dollars pour diversifier les sources de financement de son économie et allonger la maturité de sa dette. Ces obligations, appelées "obligations Samouraï", auront une échéance de cinq ans. De plus, l'Égypte avait également envisagé d'émettre des "Panda bonds" sur le marché chinois en mai dernier pour répondre à ses besoins de financement extérieur. ⇒ lire l'article |
Investissement de l'Ue dans les infrastructures en AFRIQUE |
L'UE envisage de financer des projets de carburants d'aviation durables en Afrique via son programme Global Gateway, qui investira 150 milliards d'euros dans les infrastructures en Afrique. Des mécanismes de cofinancement sont en cours d'étude. De plus, un projet de 4 millions d'euros renforcera les capacités pour les carburants d'aviation durables dans 11 pays africains et en Inde. Notons que le Global Gateway finance des infrastructures durables en dehors de l'UE. ⇒ lire l'article |
vols annulés après le COUP D'ÉTAT AU GABON |
La décision de fermer l'espace aérien gabonais a perturbé le trafic aérien. Mercredi, Royal Air Maroc a suspendu ses vols en direction de Libreville. Pour accompagner les passagers impactés, la compagnie nationale offre la possibilité de modifier la date de vol sans coûts additionnels, suivant des conditions précises. Elle propose aussi une alternative de vol vers une autre destination en Afrique. ⇒ lire l'article |
LUTTE ANTITERRORISTE en afrique |
Lors d'une réunion du CPS de l'UA à Bujumbura, le Maroc a souligné la nécessité pressante d'adopter une approche multidimensionnelle pour contrer efficacement la menace terroriste en Afrique. Le Maroc a reconnu les dégâts causés par les groupes terroristes à travers le continent, et a mis en avant l'importance de l'alerte précoce et de la diplomatie préventive. Le Maroc a également souligné son rôle actif dans la lutte contre le terrorisme en Afrique et a exprimé sa volonté de partager son expertise avec les pays africains dans cette lutte. ⇒ lire l'article |
opération militaire en LIBYE |
Une opération militaire majeure, dirigée par l’Armée nationale libyenne (ANL) sous le commandement du maréchal autoproclamé Khalifa Haftar, est en cours depuis vendredi 25 août dans le sud de la Libye. L’objectif de cette opération est de chasser les opposants tchadiens, les groupes terroristes et les trafiquants qui sévissent dans la région frontalière entre la Libye, le Tchad, le Soudan et le Niger. ⇒ lire l'article |
notes de crédit du KENYA en perspective négative |
S&P Global Ratings a maintenu les notes de crédit du Kenya à 'B/B', mais avec une perspective négative. Les inquiétudes concernent la capacité du pays à honorer sa dette extérieure en raison d’un accès limité aux marchés mondiaux et des contraintes de liquidité internes. Une dégradation est possible si les pressions de refinancement extérieur s’aggravent ou si la consolidation budgétaire stagne. Des améliorations pourraient intervenir si le Kenya gère mieux ses besoins de financement et réalise des progrès substantiels dans sa consolidation budgétaire. ⇒ lire l'article |
Réélection du président au ZIMBABWE |
Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, 80 ans, a été réélu pour un second mandat à la suite d'un scrutin marqué par des dysfonctionnements. Les résultats ont été contestés par le parti de son rival Nelson Chamisa. Mnangagwa a obtenu 52,6% des votes contre 44% pour Chamisa, avec une participation d'environ 69% des inscrits. Le scrutin a été prolongé d'une journée en raison de problèmes majeurs, dont des pénuries de bulletins de vote. Les observateurs internationaux ont remis en question le déroulement du processus, notant des violations des normes électorales. Par ailleurs, Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a appelé les dirigeants politiques et leurs partisans au Zimbabwe à rejeter la violence suite à la revendication contestée de la victoire électorale par le président Mnangagwa. ⇒ lire l'article |
discussions tripartites autour d'un BARRAGE SUR LE NIL |
L'Égypte a repris les négociations avec l'Éthiopie et le Soudan concernant le méga-barrage éthiopien sur le Nil, perçu comme vital par Addis-Abeba et comme une menace par Le Caire et Khartoum. Les pourparlers visent à parvenir à un accord tenant compte des intérêts des trois pays et à mettre fin aux mesures unilatérales. Le méga-barrage, coûtant environ 3,5 milliards d'euros, est au cœur d'un conflit régional depuis 2011, l'Égypte et le Soudan craignant une réduction de leur part d'eau du Nil. ⇒ lire l'article |
l'afrique au cœur des prochaines ASSEMBLÉES DU FMI et de la BM |
Lors des prochaines assemblées des deux institutions, prévues à Marrakech en octobre prochain, l'Afrique sera au cœur des préoccupations en parallèle avec la relance de l'économie mondiale, selon la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. La Bulgare a aussi souligné l'importance de créer un élan international similaire à celui post-Covid-19, en tirant parti de la jeunesse africaine et en se concentrant sur les marchés émergents et les économies en développement. ⇒ lire l'article |