L'ESSENTIEL DE LA SEMAINE
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ÉGYPTE | Le premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, a lancé une nouvelle stratégie nationale de lutte contre le changement climatique 2050 (NCCS). Le responsable a expliqué que l’Égypte est l’un des pays les plus vulnérables aux répercussions du réchauffement du climat. Madbouly a ainsi souligné l’importance de s’attaquer à ce problème et qu’il a qualifié de menace pour la sécurité nationale. De son côté, la ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad, a avancé que le coût du plan NCCS 2050 est estimé à environ 211 milliards de dollars pour les programmes d’atténuation et à 133 milliards de dollars pour les programmes d’adaptation. Notons que l’Égypte accueillera la 27ᵉ conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) dans la station balnéaire de Sharm El-Sheikh, en novembre 2022. ⇒ lire l'article | BAD | La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé une aide alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars pour 20 millions d’agriculteurs sur le continent. Cette mesure vise à atténuer la crise alimentaire provoquée par l’invasion de la Russie en Ukraine, a annoncé la BAD le vendredi 20 mai. La guerre déclenchée par Moscou contre le gouvernement de Kiev perturbe les systèmes de distribution alimentaire dans le monde. Le financement débloqué par la BAD vise à aider l’Afrique à surmonter une pénurie d’au moins 30 millions de tonnes de denrées alimentaires. Cette pénurie est le résultat des retards et de la suspension des exportations des produits alimentaires de base, en particulier le blé, le maïs et le soja importés de Russie et d’Ukraine. Ce mécanisme de soutien a ainsi été conçu pour stimuler la production locale de céréales et de graines oléagineuses. ⇒ lire l'article | SOMALIE | Le Fonds monétaire international (FMI) a accepté de prolonger la durée de son programme d’aide financière destiné à la Somalie. Ce programme devait initialement expirer le 17 mai si aucun scrutin n’avait été organisé pour élire une nouvelle administration. D’une durée de trois ans et d’un montant de 400 millions de dollars, ce financement contribuait au soutien du pays, qui fait face à une insurrection croissante des terroristes du groupe Al Chabab. Après l’investiture de Hassan Cheikh Mohamoud, le week-end dernier, le Fonds a accepté la demande du nouveau gouvernement de Mogadiscio de prolonger cette aide de trois mois, et ce, jusqu’au 17 août. Par ailleurs, les partenaires internationaux ont salué l’élection de Cheikh Mohamoud, et l’ont appelé à établir de nouvelles stratégies pour résoudre les problèmes du pays. ⇒ lire l'article | TERRORISME | Selon le président du Niger, Mohamed Bazoum, après le retrait du Mali du G5 Sahel et le départ des forces militaires françaises, l'organisme sahélien, qui compte aussi la Mauritanie, le Tchad, le Burkina Faso et le Niger, «est mort». De plus, il estime que «l’isolement de Bamako en Afrique de l’Ouest est une mauvaise chose pour toute la sous-région». En termes de protection des zones frontalières avec le Mali, il a ainsi lancé : «notre frontière avec le Mali est sous la coupe de l’État islamique au Grand Sahara, Bamako n’a pas investi les postes avancés dans cette zone». Pour rappel, le Mali a annoncé, dimanche dernier, son retrait du G5 Sahel et de sa force militaire anti-terroristes. Ce retrait intervient en protestation contre le refus des membres de l'organisation régionale d'autoriser la junte malienne à en assurer la présidence. ⇒ lire l'article | DÉPLACEMENTS | Fin 2021, le nombre de personnes vivant en situation de déplacement interne a atteint un niveau record, avec environ 60 millions de personnes, contre 55 millions l’année précédente. Les conflits et les désastres naturels restent les principales raisons pour lesquelles les gens se voient obligés de fuir de chez eux. L’Afrique subsaharienne est la région la plus concernée par cet exode. L’Éthiopie, en proie à une grave sécheresse et au conflit opposant les rebelles de la région du Tigré au pouvoir central d’Addis-Abeba, compte plus de cinq millions de déplacés. Quant aux pays de l’Afrique du Nord, ils ont, en revanche, enregistré les niveaux les plus bas de déplacements en dix ans. ⇒ lire l'article | COP15 | Le manque de communication, de fonds et de coordination sont parmi les plus grands défis que l’initiative de la Grande muraille verte (GMV) a rencontrés depuis son lancement en 2007. 15 ans plus tard, l’Union africaine peine encore à contrer la désertification au Sahel. L’objectif de ce projet était de planter des arbres à travers 11 pays, du Sénégal à Djibouti, sur 7.800 km. À ce jour, ce chantier n’a couvert que quatre millions d’hectares sur les 100 millions prévus. Cependant, après avoir déterminé qu’un boom démographique dans la région pourrait avoir un impact majeur sur le projet initial, les organisateurs ont revu leur plan. De ce fait, au lieu de réaliser une véritable muraille verte, de minuscules oasis de verdure vont voir le jour, en favorisant le développement durable pour les villageois tout en les impliquant dans ce processus. ⇒ lire l'article | INTELCIA | Le Groupe Intelcia, acteur global de l’outsourcing, a inauguré, jeudi 19 mai, son deuxième site à Dakar, le 3ᵉ au Sénégal. Il emploie actuellement 1.200 collaborateurs dans le pays. Cette nouvelle inauguration s’accompagne de la création de plus de 600 emplois. Elle porte ainsi l’effectif total d’Intelcia au Sénégal à 1.800 collaborateurs pour l’année 2022. Le Groupe s’est installé en Afrique subsaharienne en 2015, d’abord au Cameroun (1.200 collaborateurs), en 2016 au Sénégal, en 2017 en Côte d’Ivoire (1.200 collaborateurs) et la même année à Madagascar et à Maurice. L’effectif global d’Intelcia dans la région devrait atteindre les 5.000 d’ici la fin de l’année 2022. ⇒ lire l'article | GUINÉE-BISSAU | Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a dissout ce lundi le Parlement du pays. Il a évoqué des «différends persistants et insolubles» avec l’organe législatif pour expliquer sa démarche et a plaidé pour la tenue d’élections anticipées en décembre prochain. Dans un discours adressé à sa nation, il a souligné qu’il veut «rendre la parole au peuple de Guinée pour qu’il puisse (...) choisir librement (...) le Parlement qu’il souhaite avoir pour un 11ᵉ mandat». La corruption et les détournements de fonds sont également l’un des sujets invoqués par Embalo pour justifier sa démarche. Il a dénoncé que «la 10ᵉ législature a transformé l’Assemblée nationale populaire en un lieu de guérilla politique, de guerre et de conspiration. De nombreux députés se sont employés à affaiblir les institutions de la République au lieu de tout faire pour les renforcer». ⇒ lire l'article | MALI-G5 SAHEL | La junte malienne a annoncé dimanche dernier qu’elle quittait le G5 Sahel. Notons que le groupe sahélien en question comprend aussi la Mauritanie, le Tchad, le Burkina et le Niger. Sa création remonte à 2014, tandis que celle de la Force conjointe remonte à 2017. Le départ du pays des instances et organes du groupe sahélien renforce son isolement dans la région, surtout que les militaires au pouvoir refusent toujours de rétablir un régime civil. De plus, les relations diplomatiques du Mali avec ses alliés occidentaux, dont la France, se sont également détériorées, notamment en raison de son récent rapprochement avec la Russie. ⇒ lire l'article |
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