Les titres de la presse arabophone ce mardi 28 septembre

Assabah : Saâd Dine El Otmani bloque l’allégement des mesures restrictives. Alors que la situation épidémiologique s’améliore depuis plus de 5 semaines, le gouvernement refuse d’alléger les mesures restrictives instaurées pour lutter contre la propagation du Covid-19. Selon les sources d’Assabah, le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, n’a pas répondu favorablement aux propositions d’allégements du comité de veille scientifique et technique. Depuis les élections du 8 septembre 2021, Saâd Dine El Otmani n’aurait plus remis les pieds dans son cabinet, laissant le gouvernement gérer, sans visibilité et de manière anarchique, les affaires courantes.

Al Ahdath Al Maghribiya : La grogne des propriétaires des hammams. Les propriétaires des hammams traditionnels haussent le ton. Ils ont menacé le gouvernement d’organiser plusieurs mouvements de protestation à travers le Maroc à partir du 4 octobre 2021. La Fédération nationale des associations des propriétaires et gérants des hammams traditionnels et des douches publiques a indiqué que le secteur traverse une situation catastrophique à cause des fermetures imposées par le gouvernement dans le cadre des mesures restrictives instaurées pour lutter contre la propagation du Covid-19. Or, la situation épidémiologique s’est nettement améliorée et le gouvernement refuse de libérer le secteur et de laisser les gens travailler. La profession demande au gouvernement de respecter ses engagements et de débloquer les aides financières promises aux travailleurs du secteur.

Al Akhbar : Les habitants de Salé en colère. Des dizaines d’habitants de la ville de Salé sont sortis dans la rue pour protester contre les prix exorbitants de leurs factures d’eau et d’électricité. Des manifestations ont été organisées devant le siège de la société chargée de la gestion déléguée de ces services. Selon les protestataires, la responsabilité incombe en premier lieu à Jamaâ El Moâtassim, le maire de Salé, membre du Parti de la justice et du développement (PJD), qui n’a pas répondu aux nombreuses doléances des habitants.

Bayane Al Yaoume : La flambée des prix se poursuit. Les prix des produits de première nécessité explosent. Cette hausse qui a éclaté depuis quelques mois se poursuit encore ces jours-ci avec l’augmentation des prix du pain non subventionné, des produits alimentaires et des hydrocarbures. Le renchérissement des prix s’est répercuté sur les prix proposés par les restaurants et snacks qui ont également augmenté. Contacté par Bayane Al Yaoume, Bouazza Kherrati, président de la fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC), estime que le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour stopper cette hausse fulgurante des prix et appelle à la création d’un département ministériel chargé de la protection des consommateurs.

Assahraa Al Maghribiya : La troisième dose doit être administrée aux personnes âgées . Abdelhafid Oualalou, pharmacien biologiste, a déclaré à Assahraa Al Maghribiya qu’avant de réfléchir à une troisième dose du vaccin anti-Covid-19, il faut d’abord atteindre une immunité collective comprise entre 70 et 80%. Pour Abdelhafid Oualalou, spécialiste en parasitologie et en épidémiologie, la troisième dose doit être administrée aux personnes âgées vulnérables. Selon des études, la première dose procure une immunité comprise entre 30 à 50%, et qui peut atteindre jusqu’à 60 à 80% pour la deuxième dose. Toutefois, l’immunité offerte par la deuxième dose s’estompe avec le temps chez les personnes âgées, d’où la nécessité de leur administrer une troisième dose afin de stabiliser l’immunité entre 70 et 80%.

Al Massae : 334 interpellations pour falsification de documents sanitaires. Le Maroc poursuit sa lutte contre la falsification des documents sanitaires liés au Covid-19. Entre le 18 et le 24 septembre 2021, les éléments de la Direction générale de la sureté nationale ont interpellé 19 personnes dans le cadre de 11 affaires, dont 12 personnes impliquées dans des cas de falsification des tests PCR. Depuis l’instauration de l’état d’urgence, 334 personnes ont été interpellées dans 170 affaires de fraude liées aux documents sanitaires.