Bonsoir,
Covid-19, nous enregistrons ce soir 4 085 nouveaux bénéficiaires de la vaccination (9 359 017 au total) et 190 918 bénéficiaires de la seconde dose (6 878 656 au total), 376 nouveaux cas, 341 personnes guéries et 2 décès.
Le Parlement européen (PE) a voté une résolution sur « la violation de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et l’instrumentalisation des mineurs par les autorités marocaines dans la crise migratoire à Sebta ». Que vaut la condamnation du PE ? Rien du tout. Le Maroc était déjà sur la longue liste de pays -y compris européens- précédemment condamnés par l’hémicycle de Strasbourg. Le 25 novembre 2010, la plénière du PE avait condamné le Maroc pour le démantèlement un mois auparavant du campement de fortune Gdeim Izik à Laâyoune. Ce qui est fâcheux dans la résolution adoptée contre le Maroc aujourd’hui, c’est ce goût amer d’une image du royaume écornée par une crise qu’on aurait pu gérer autrement. Le relâchement du contrôle des frontières, justifié par notre diplomate en chef, Nasser Bourita, par une « fatigue de la police marocaine après les festivités de fin de ramadan” n’est pas crédible. Si le Maroc se distinguait par rapport aux autres pays de la région, c’est grâce à sa crédibilité, son sérieux, sa constance… Fort heureusement, le chef de l’État n’a pas été cité dans cette affaire. Au contraire, ses instructions pour le rapatriement des mineurs marocains non accompagnés ont été favorablement accueillies par l’Union européenne (UE). Aujourd’hui, quoiqu’on en dise, l’Espagne sort gagnante de son bras de fer avec le Maroc. Notre pays doit revoir ses positions, non pas pour faire des concessions autour du Sahara, mais pour redéfinir ses relations tant avec l’Espagne qu’avec l’ensemble de l’UE. La leçon qu’on devra retenir est simple : quelles que soient les circonstances, « le principe de solidarité européenne » prime sur toutes les autres considérations, que le membre de l’UE en conflit soit dans son droit ou pas.
À demain !
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