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L’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) a dévoilé, mardi 17 janvier à Rabat, les grandes lignes de son programme d’action au titre de l’exercice 2023.
Lors d’un point de presse, le directeur général de la NARSA, Benacer Boulaajoul, a indiqué que ce programme est décliné en deux grands axes. Le premier concerne les projets phares visant l’amélioration des conditions de sécurité routière. Quant au deuxième axe, il est lié aux actions majeures pour l’amélioration de la qualité des services rendus aux usagers et aux professionnels, outre les actions d’accompagnement en termes de communication, de marketing et de services.
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Intégration de l’éducation routière dans les programmes scolaires
En matière de sécurité routière, la NARSA prévoit une mise à niveau du système d’examen d’obtention du permis de conduire, en plus d’intégrer l’éducation routière dans les programmes scolaires et activités parascolaires au profit des enfants et des jeunes. À cela s’ajoute la poursuite de la mise en œuvre du plan national de contrôle routier 2022-2024.
En outre, pour améliorer la sécurité des véhicules et des infrastructures, l’Agence poursuivra la mise en œuvre du programme de renouvellement du parc de transport routier. Aussi, elle élaborera et mettra en œuvre un nouveau programme « Motos et cyclomoteurs sûrs » visant le renforcement de la sécurité des cyclomoteurs. De plus, l’Agence poursuivra l’exécution du programme spécial des aménagements de sécurité routière (PSAS) dans les zones d’accumulation des accidents de la circulation et du programme « Safe School » visant la sécurisation des abords des établissements scolaires. Sans oublier la création de nouveaux postes de secours de proximité pour améliorer le délai d’intervention à proximité des sections routières classées à haut risque.
Par ailleurs, la NARSA tend à moderniser l’Observatoire national de la sécurité routière pour mieux collecter, traiter et analyser les données des accidents. Elle s’applique aussi à développer l’expertise en accidentologie et crash-investigation, outre la poursuite de son accompagnement des divers partenaires socio-économiques et professionnels.
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Investissement dans la digitalisation
S’agissant des services rendus aux usagers et aux professionnels, les projets programmés visent la mise en œuvre du chantier de transformation digitale de la NARSA. Ceci s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de la transformation digitale et le plan d’exécution 2021-2025 de l’Agence. Ainsi, il est notamment question de réaliser une étude pour l’élaboration d’une stratégie de transformation digitale, poursuivre la dématérialisation des procédures (aptitude médicale à la conduite, portail des téléservices au profit des usagers et des professionnels…), renforcer l’infrastructure informatique (software et hardware) et poursuivre les travaux de numérisation des archives.
Selon Boulaajoul, la NARSA a également investi davantage dans la digitalisation pour élargir son bouquet de e-services. À cet égard, elle a développé un nouveau portail de mutation des véhicules. Ce dernier est destiné à faciliter la démarche de la vente et d’achat des véhicules immatriculés au Maroc de manière sécurisée et fluide, tout en garantissant les droits du vendeur et de l’acheteur.
Aussi, l’Agence dispose de la plateforme ASK NARSA permettant au citoyen d’avoir une réponse rapide et claire à l’ensemble de ses interrogations relatives aux services prodigués (permis de conduire, permis à points, certificat d’immatriculation, homologation des véhicules, contrôle technique, procédures et démarches, tarifs, etc). Elle est aussi dotée du portail PREPAC dédié au programme de renouvellement du parc de transport routier, de la plateforme Infractions Routières et du service TASREH SAEQ pour la déclaration préalable du conducteur de véhicule ou de la personne ayant la responsabilité civile.
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Sécurité routière : évolution positive des indicateurs au Maroc
Également présent lors du point de presse, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a fait état d’une évolution positive des indicateurs de la sécurité routière au Maroc, depuis l’année de référence 2015, en termes du nombre des accidents mortels et des tués.
Les statistiques provisoires des onze premiers mois de 2022 font ressortir la même tendance positive s’agissant du nombre des tués (-10,5%) et des blessés graves (-17,9%) par rapport à la même période de 2015, a-t-il noté.
Dans un autre registre, le ministre a fait savoir que son département œuvre actuellement à l’actualisation de l’arsenal juridique et réglementaire. Le but est de transcender les contraintes relevées en matière d’application du Code de la route durant les dernières années.
Et de finalement préciser que ce chantier de réformes concerne, entre autres, la mise à niveau du système d’examen d’obtention du permis de conduire, la formation qualifiante et continue des conducteurs professionnels et le renforcement du contrôle automatisé des infractions routières. S’y ajoutent la réglementation de l’usage des trottinettes électriques et l’intégration des nouvelles technologies dans certains types de véhicules.
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