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Moussem culturel international d’Assilah : ouverture de la session d’automne de la 45e édition

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Affiche de la 45e édition du Moussem culturel international d'Assilah (session d’automne). © DR

Lundi soir, en présence d’un parterre d’experts, d’intellectuels et de chercheurs marocains et étrangers, se sont ouverts les travaux de la session d’automne de la 45e édition du Moussem culturel international d’Assilah. L’événement, à l’initiative de la Fondation du Forum d’Assilah, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication (département de la Culture) et la commune d’Assilah, se poursuivra jusqu’au 31 octobre.

Cette édition, qui se tient sous le haut patronage royal, sera marquée par l’organisation de plusieurs colloques, dans le cadre de la 38e édition de l’Université ouverte Al-Mu’tamid Ibn Abbad.

Le colloque d’ouverture de cette édition est placé sous le thème «La crise des frontières en Afrique: les parcours épineux». Il sera suivi par d’autres colloques qui traiteront des différents développements que connaissent les pays du Sud.

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Des enjeux complexes

S’exprimant à l’ouverture de cet événement, tenu à la Bibliothèque Prince Bandar Ben Sultan, le secrétaire général de la Fondation du Forum d’Assilah a souligné que le programme de cette édition de l’Université ouverte Al-Mouatamid Ibn Abbad aborde, à travers ses différents colloques, des questions d’une actualité brûlante qui posent des enjeux complexes aux élites, aux peuples et aux décideurs, aussi bien sur le plan arabe qu’au niveau international.

Dans cette optique, la problématique des frontières en Afrique et aux défis majeurs qu’elles soulèvent est prévue au programme, a expliqué Mohamed Benaissa. Et le responsable de souligner que «ce sujet, d’une sensibilité particulière, revêt une importance capitale du fait de ses implications politiques profondes, touchant à la souveraineté des États, à leur identité nationale, ainsi qu’à leur droit inaliénable de préserver et de restaurer l’intégrité de leurs territoires».

Le secrétaire général a, par ailleurs, fait savoir que cette édition du Moussem se distingue par l’organisation de deux colloques, en partenariat avec le Policy center for the new South. Le premier sera consacré à l’intelligence artificielle et aux modalités de gouvernance à adopter en Afrique à l’ère du numérique, tandis que le second porte sur la question cruciale de l’inclusion culturelle et de la réduction des inégalités dans le domaine de l’emploi.

Lire aussi : A New York, Bourita met en relief l’Initiative atlantique du Roi pour le Sahel

Pour sa part, l’ambassadeur, directeur général au ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a évoqué «la question épineuse des frontières, qui présente plusieurs optiques et problématiques dans le continent africain». Fouad Yazourh a, dans ce sens, affirmé que «le Maroc a su, sous le leadership du roi Mohammed VI, lancer des initiatives porteuses pour l’Afrique, dont l’Initiative royale pour l’Atlantique, qui vise une intégration des pays riverains de l’Atlantique, du nord au sud». Le diplomate a, de plus, souligné que le Royaume a pu tracer les contours de cette Initiative «en se focalisant sur des thématiques d’intérêt majeur, dont la sécurité, l’économie bleue et la connectivité».

«Tout le processus d’intégration inter-régionale verse dans la solution du problème transfrontalier», a-t-il enchainé. Le responsable s’est s’arrêté sur le projet de gazoduc Maroc-Nigéria. Celui-ci favorisera le développement du continent, ainsi que des pays traversés par le gazoduc, en contribuant notamment à leur dynamique économique et industrielle, a-t-il fait savoir.

Renforcer l’action culturelle au Maroc

De son côté, la directrice régionale de la Culture à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Zhor Amhaouch, a mis en avant, dans une allocution lue au nom du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, l’importance du Forum d’Assilah, qui accorde une attention particulière à l’évolution et aux défis des sociétés.

En plus des colloques qui traitent des questions politiques, économiques et environnementales, entre autres, le Forum contribue également à renforcer l’action culturelle au Maroc, avec des activités artistiques et culturelles. Celles-ci mettent en avant la ville d’Assilah et en font un centre de rayonnement, de production et d’exportation d’idées et de recommandations, a-t-elle noté.

Au programme de cette édition figurent des colloques traitant de plusieurs sujets d’actualité, notamment « La crise des frontières en Afrique : les parcours épineux », « Les élites arabes de la diaspora : le défi posé et le rôle possible », « Mouvements religieux et scène politique : quel sort ? » et « Valeurs de la justice et des systèmes démocratiques ».

Dans le cadre de l’espace de la « Tente de créativité », un hommage sera rendu à l’écrivain, romancier et poète marocain Mohamed Achaâri, ancien ministre de la Culture (30 octobre). Des témoignages seront présentés par plus de 20 universitaires, académiciens et hommes de lettres marocains et arabes.

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