La cérémonie d’ouverture des exercices stratégiques «Vostok 2022» s’est déroulée le 31 août sur un champ de tir militaire dans le Kraï du Primorié. © Ministère russe de la Défense
L’armée russe a annoncé lundi 29 août l’arrivée des militaires de plusieurs pays étrangers en Russie pour des exercices militaires conjoints. Ces manœuvres, baptisées Vostok-2022, ont démarré le 1er septembre dans l’Extrême-Orient russe, en présence de militaires de plusieurs pays frontaliers ou alliés de la Russie, comme la Biélorussie, la Syrie, l’Inde, mais surtout la Chine et continueront pour une semaine.
«Des contingents militaires étrangers participant aux exercices Vostok-2022 sont arrivés au terrain d’entraînement Sergueïevsky dans le Kraï du Primorié (dans l’Extrême-Orient russe) et ont commencé à se préparer et à recevoir leurs équipements et leurs armes», a déclaré le ministère russe de la Défense. Au total, «plus de 50.000 militaires, plus de 5.000 pièces d’armement et d’équipement militaires, dont 140 aéronefs et 60 navires de guerre et de soutien» seront mobilisés, a-t-il ajouté, sans toutefois préciser le nombre de participants par pays. Les médias parlent de 13 nations étrangères – l’Azerbaïdjan, l’Algérie, l’Arménie, la Biélorussie, la Chine, l’Inde, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Laos, la Mongolie, le Nicaragua, la Syrie et le Tadjikistan – ayant accepté l’invitation de Moscou.
Pour le ministère britannique de la Défense, «la Russie a déclaré publiquement que 50.000 soldats y prendraient part, mais il est peu probable que plus de 15.000 personnes y participent activement cette année. Cela représente environ 20 % des forces qui ont participé au dernier exercice Vostok en 2018. Les performances militaires de la Russie en Ukraine ont mis en évidence que les exercices militaires stratégiques russes, tels que Vostok, n’ont pas réussi à soutenir la capacité de l’armée à mener des opérations complexes à grande échelle. Ces événements sont fortement scénarisés, n’encouragent pas l’initiative et visent principalement à impressionner les dirigeants russes et les publics internationaux ».
Ces exercices s’inscrivent dans un contexte de vives tensions entre d’une part la Russie et les pays occidentaux, à cause du conflit en Ukraine, et d’autre part entre la Chine et les États-Unis, en raison des tensions autour de Taïwan. Washington s’inquiète régulièrement du rapprochement entre la Chine et la Russie, qui entretiennent des liens étroits en matière de défense, estimant que cela met en danger la sécurité mondiale. Lors de son briefing quotidien le 31 août, la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a déclaré que Washington émettait des réserves sur «tout pays s’exerçant avec la Russie alors que celle-ci mène une guerre brutale et non provoquée contre l’Ukraine».
Le vice-ministre russe de la Défense, Yunus-Bek Yevkurov a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture, tenue le 31 août, que la large participation et l’ampleur de l’exercice le rendaient exceptionnel et démontraient «le rôle et l’importance accrus de l’entraînement conjoint [des] forces armées».
Les responsables des autres délégations ont souligné dans leurs discours que l’événement était de nature strictement défensive. Mi-août, la Chine avait confirmé l’envoi de troupes en Russie pour participer à ces exercices militaires, affirmant toutefois que sa présence était «sans aucun rapport avec la situation actuelle au niveau régional et international».
Dans le détail, les exercices, sous le commandement de l’état-major russe, consisteront en «un entraînement à des actions défensives et offensives» sur terre, dans les airs, mais aussi en mer du Japon et en mer d’Okhotsk, a souligné le ministère russe de la Défense. En mer du Japon, des navires russes et chinois vont notamment s’entraîner à «défendre les communications maritimes» et à «appuyer des forces terrestres» dans les zones côtières, selon la même source.
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