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En réponse aux récents actes de violence, l’Iran et ses alliés coordonnent une réponse concertée à Israël, après l’assassinat de plusieurs figures de la résistance islamiste. Cet événement a agité les fondations géopolitiques du Proche-Orient. Les rues de Téhéran ont été le théâtre de funérailles poignantes pour Ismaïl Haniyeh, leader du Hamas, assassiné lors d’une frappe attribuée à Israël. Cette attaque a également coûté la vie à Fouad Chokr, commandant militaire du Hezbollah, lors d’une autre opération israélienne distincte.
La dépouille de Haniyeh a été transportée au Qatar, où il résidait en exil, soulignant la complexité des liens et des loyautés qui caractérisent les relations internationales dans la région. Ces funérailles ont non seulement rassemblé des milliers de partisans, mais ont également servi de catalyseur pour une «journée de colère», déclarée par le Hamas, soulignant l’ampleur de la crise.
Hassan Nasrallah, le charismatique chef du Hezbollah, dans un discours émotionnellement chargé et télévisé, a accusé Israël de franchir des «lignes rouges». Il promet une «réponse inévitable» à ces agressions, marquant un ton de défi qui résonne avec force parmi ses partisans. Le Hezbollah a rapidement mis ses menaces à exécution en lançant des dizaines de roquettes sur le nord d’Israël, en représailles à une attaque israélienne qui a, selon eux, fait plusieurs victimes civiles.
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Intensification des conflits
Ces événements surviennent dans un contexte où le Hezbollah et le Hamas, soutenus par l’Iran, intensifient leurs affrontements avec l’armée israélienne, particulièrement le long de la frontière israélo-libanaise. Cette nouvelle vague de violence intervient après une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a déclenché une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.
Les implications de ces attaques vont au-delà des frontières immédiates. Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé que son pays était prêt à affronter tout scénario, amplifiant la rhétorique de guerre. L’armée israélienne a également confirmé la mort du chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, dans un raid aérien, ajoutant une couche supplémentaire de complexité et de danger à la situation.
Sur le front diplomatique, les appels internationaux à la retenue se multiplient. Le président américain Joe Biden s’est entretenu avec Netanyahu, signalant une implication profonde des États-Unis pour prévenir une escalade. Cependant, malgré ces efforts, le spectre d’un conflit régional élargi plane, avec des acteurs comme les rebelles houthis du Yémen annonçant également des représailles, ce qui pourrait transformer un conflit bilatéral en une guerre régionale aux conséquences imprévisibles.
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