Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Tous sont en ordres de batailles pour trouver la meilleure stratégie avant la grande échéance de la Coupe du monde 2030 que le Maroc va co-organiser avec l’Espagne et le Portugal. Et pour assurer la mobilité des visiteurs durant cet évènement d’envergure mondial, le Royaume se met à la tâche.
Après les professionnels et les organismes opérant dans le tourisme, c’est autour de la commission parlementaire chargée de l’évaluation de la politique publique dans ce secteur, de tenir une réunion consacrée aux transporteurs. A l’issue de cette rencontre, le président de la commission, Mohamed Hanine, a constaté une absence de convergence entre le tourisme et la politique de transport en faisant une comparaison avec la période de 2010-2020. Il s’exprimait dans le cadre de la mise en place d’un rapport pour examiner le volet transport tourisme dont la conclusion est attendue au mois de juillet.
Pour se dédouaner, certains professionnels ont pointé du doigt le secteur aérien comme étant un handicap de taille de la stratégie. Cependant, il faut noter que la feuille de route 2023-2026 a changé la donne, car la stratégie désormais basée sur la convergence de la politique publique du tourisme, de la culture, des infrastructures, de la sécurité…
En ce qui concerne le transport, des efforts considérables ont fait pour mieux desservir toutes les régions du Maroc. La Coupe du monde de football de 2030 est dans tous les esprits. C’est dans ce sens que le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit avait confirmé aux députés lors de son passage au Parlement qu’une nouvelle feuille de route avait été trouvée. Et, cette dernière serait déployée pour l’opérationnalisation de la stratégie définie de 2024 à 2029, qui concerne 32 villes au total, mobilisant un budget de 10 milliards de dirhams. La nouvelle stratégie implique l’acquisition à partir de cette année et sur les trois prochaines de 3.500 nouveaux autobus qui seront déployés à travers le pays, tout en priorisant les grandes agglomérations, a-t-il indiqué. Tout en ajoutant que cette approche ne se limitera pas à un simple investissement financier, mais inclura également une révision en profondeur des contrats actuels, souvent jugés déséquilibrés et peu avantageux.
Le ministre de l’Intérieur avait enchainé en lançant un appel aux entreprises marocaines à s’impliquer davantage dans cette approche adoptée, soulignant que l’achat des autobus serait assuré par le gouvernement. Mais leur gestion serait confiée à des entreprises du secteur privé, ce qui ouvre ainsi de nouvelles opportunités économiques aux acteurs locaux.
Renforcement de la flotte aérienne
Toujours dans le volet du transport, le député Mohamed Hanine a estimé que ces genres de rencontres permettent d’apporter des éclaircissements. C’est le cas de la desserte des villes de Ouarzazate et de Nador par Ryanair. Où des parlementaires ont prétendu que c’est la Royale Air Maroc (RAM) qui aurait rejeté la demande. Il a fallu l’intervention du ministre du Transport et de la Logistique Mohamed Abdeljalil pour y apporter des précisions. «Ce n’est pas la RAM qui est à l’origine. C’est la compagnie low cost qui a choisi elle-même les villes à desservir, à commencer par Fès», a-t-il affirmé.
Selon lui, la volonté politique occupe une place de choix que le chef du gouvernement tient régulièrement des réunions sur ce secteur pour faire le point sur les avancées et les aspects qui bloquent pour assurer un meilleur accompagnement.
Le président de la commission a mis en valeur la convention cadre signée pour renforcer la flotte d’avions de la RAM qui devra passer de 50 appareils actuellement à 200 à l’horizon de 2035. Ce qui permettra de transporter 32 millions de voyageurs par an. Le but est de mieux relier les destinations nationales pour accompagner le développement du tourisme dans le Royaume. Il s’agira aussi de l’ouverture de centaines de destinations nouvelles à travers le monde. Ce qui permettra à la compagnie nationale de disposer d’un réseau de plus de 160 destinations internationales.
Le plan de développement de la RAM prévoit de renforcer les liaisons internationales directes dédiées exclusivement au tourisme. Ainsi, outre Casablanca, les principales villes touristiques du Royaume seront mieux connectées, à travers des vols directs avec les grandes villes européennes émettrices des touristes. Ce qui permet d’ouvrir plus d’une quarantaine de lignes directes.
L’ONCF prévoit d’investir 16 milliards de dirhams pour l’acquisition de 168 trains
Par ailleurs, le ministre a abordé les projets de développement du système ferroviaire national, qui seront réalisés entre 2024 et 2030. Il s’agit notamment de l’extension du réseau de la Ligne à grande vitesse (LGV) jusqu’à Marrakech et le développement d’un nouveau service de transport urbain et régional par rail (RER) au niveau des régions de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Marrakech-Benguerir.
Ces lignes devraient contribuer efficacement à l’organisation de la mobilité dans ces régions et accroître l’efficacité du système de transport public de passagers, a indiqué le responsable gouvernemental. Et de préciser que l’Office national des chemins de fer (ONCF) investira 16 milliards de dirhams pour l’acquisition de 168 trains. 150 d’entre eux assureront les services interurbains, les navettes rapides et les trains grandes villes. Les 18 trains restants serviront pour l’extension de la LGV.
L’ONCF poursuivra également la réalisation des opérations prévues dans son programme visant la sécurisation des voies ferrées, qui comprend la suppression des passages à niveau et leur remplacement par des ouvrages d’art et l’équipement d’autres en dispositifs d’alertes sonores, de barrières automatisées et de feux de signalisation, ainsi que la construction de clôtures le long des voies et de passerelles pour piétons.
Temps de lecture : 5 minutes
Baccalauréat 2024 : un taux de réussite en légère haussePartout au Maroc, les candidats au baccalauréat ont découvert leurs résultats ce mercredi, dès les premières heures du jour. Les résultats o… |
Été 2024 : où se baigner en toute sécurité ?Selon le dernier rapport du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, présenté lors d'une conférence de presse à R… |
Le label «écoles pionnières» : un nouveau standard pour l’éducationLe nouveau décret gouvernemental établissant le label «écoles pionnières» représente une étape importante dans la quête de l'excellence éduc… |
Education : pourquoi les Marocains délaissent les filières littéraires au profit des sciences ?Depuis quelques années, le nombre de candidats dans les filières scientifiques au baccalauréat ne cessent d’augmenter et cette année n’a pas… |
Protection sociale : comment assurer une couverture universelle et soutenable ?Au Maroc, la généralisation de la protection sociale s'impose comme une réforme sociétale importante et un pilier essentiel de l'État social… |
Aïd Al-Adha : histoire et tradition marocaineL’Aïd Al Adha ou L'Aïd el-Kébir plus connu sous le nom de la fête du sacrifice ou la fête du mouton, est une fête célébrée par tous les musu… |
Aïd Al-Adha 2024 : quand la tradition rencontre l’inflationC'est l'une des fêtes religieuses les plus importantes du calendrier islamique. Mais Aïd Al-Adha est bien plus qu'une simple célébration. C'… |
Lutte contre le travail des enfants : le Maroc en plein progrèsLe Maroc a réussi à réduire le nombre d'enfants travailleurs de 94% au cours des vingt dernières années. C'est ce qu'a affirmé ce mercredi à… |