Présentation à la CGEM des résultats de l’étude sur la mobilité électrique © DR
Responsable de près d’un quart des émissions de CO2 dans le monde, le secteur des transports voit dans l’électrique une solution au réchauffement climatique. À travers de nombreuses initiatives privées et étatiques lancées ces dernières années, le Maroc ambitionne de réussir sa transition vers la mobilité électrique. En ratifiant l’accord de Paris, le pays s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45,05% d’ici 2030.
Lancée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) en partenariat avec l’ambassade des Pays-Bas au Maroc et l’Agence néerlandaise pour l’entreprise, une étude récente s’est intéressée au sujet de la mobilité électrique. Ses principaux résultats ont été présentés, jeudi 4 mai, par la CGEM.
L’objectif de cette étude est de contribuer à l’élaboration d’une feuille de route nationale concertée relative à la mobilité électrique et durable, qui servira de base pour la définition des politiques publiques nécessaires. Elle vise à préparer les entreprises marocaines aux mutations en cours dans le secteur du transport, tout en faisant émerger une offre locale adaptée, touchant à la fois les infrastructures, l’industrie et les services.
Lire aussi : CGEM : le binôme Alj-Tazi dévoile son programme pour un 2e mandat
Réduire les émissions de GES
La CGEM explique que le secteur du transport fait massivement appel à des véhicules fonctionnant avec des combustibles fossiles. Ce secteur consomme 38% de l’énergie finale du pays et arrive en 3e position des secteurs émetteurs de gaz à effet de serre (GES) avec plus de 16% des émissions totales.
Ainsi, cette démarche vers une mobilité durable présente des avantages économiques importants et limitera la dépendance énergétique du Maroc vis-à-vis des pays tiers. Elle permettra de réduire les émissions de GES et contribuera à la réalisation des objectifs de développement durable du Royaume, tout en consolidant le positionnement du pays en tant que leader dans les énergies renouvelables.
Lire aussi : Un plan pour mieux utiliser les trottinettes électriques
Démocratiser les véhicules électriques
Les résultats de cette étude sur la mobilité électrique s’articulent autour de plusieurs points. Il s’agit notamment de la démocratisation des véhicules électriques accompagnée de politiques visant à stimuler la demande et à réduire les barrières financières à l’adoption, à travers des incitations fiscales et non fiscales limitées dans le temps. Cependant, un schéma progressif de mise en place de ces dispositions doit être envisagé pour éviter toute perturbation des finances de l’État.
Aussi, l’étude a préconisé la couverture de l’ensemble du territoire en infrastructures de chargement et l’élaboration d’un programme nationale dans ce sens, tout en favorisant la fabrication locale. Elle a également recommandé le développement d’une base industrielle nationale pour la production et le recyclage des batteries, ainsi que pour la production et l’installation des bornes de recharge pour les véhicules électriques. Cette initiative pourrait constituer une nouvelle filière industrielle intégrée pour le pays, qui pourrait générer des emplois, des revenus et attirer davantage d’investisseurs étrangers.
Lire aussi : Elec expo discute la mobilité électrique
Adapter le système électrique national
En outre, l’étude a mis l’accent sur l’adaptation du système électrique national afin d’absorber la demande supplémentaire générée par la mobilité électrique, avec la mise en place concomitante de mesures de gestion de la demande. Elle a aussi relevé l’importance d’une gouvernance multipartite via la création d’une commission nationale regroupant les différentes parties prenantes des secteurs publics, industriels et académiques. Cette commission aura notamment la mission de suivre l’avancement de la mise en place d’un plan d’actions défini, d’un commun accord entre les parties prenantes et un certain nombre d’indicateurs de performance.
Enfin, il est à noter que ces recommandations seront au cœur de l’action de la CGEM et de ses partenaires publics et privés. Une nouvelle impulsion sera donnée au travail accompli en lançant prochainement une seconde phase de cette étude. Cette nouvelle étape portera sur tous les volets de la mobilité durable. Elle se concentrera surtout sur le transport en commun et l’intermodalité, l’aménagement du territoire, la mobilité intelligente, l’adoption de combustibles alternatifs, etc.
Forum de la PME africaine: le Maroc, acteur engagé dans la dynamique d’intégration africaine (Akhannouch)
Économie - Aziz Akhannouch a indiqué que le Maroc est pleinement conscient des enjeux auxquels le continent africain est confronté.
Mbaye Gueye - 3 décembre 2024Commerce extérieur : gestion en ligne des certificats de conformité
Économie - Le ministère de l'Industrie et du Commerce, en collaboration avec Portnet, a annoncé le lancement d’un nouveau service en ligne dédié à la gestion des certificats de conformité (COCs) via le Guichet unique national des procédures du commerce extérieur.
Rédaction LeBrief - 3 décembre 2024Le premier congrès international des mines du Maroc ouvre ses portes
Économie - Le congrès international des mines du Maroc (IMC Morocco 2024) a débuté, ce mardi, à Marrakech.
Mbaye Gueye - 3 décembre 2024Crédit du Maroc affiche des résultats croissants
Économie - Sur le plan commercial, Crédit du Maroc enregistre une progression des crédits de 7,6%, atteignant 55.173 millions de dirhams.
Rédaction LeBrief - 3 décembre 2024Croissance industrielle globale, stagnation dans certains secteurs
Économie - L’enquête mensuelle de conjoncture industrielle menée par BAM révèle une augmentation de la production dans tous les secteurs.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024« Les réformes fiscales propulseront les recettes fiscales à plus de 329 MMDH en 2025 », Lekjaa
Économie - Les réformes fiscales engagées en 2023 devraient faire passer les recettes fiscales de 201 MMDH en 2021 à plus de 329 MMDH en 2025, soit une hausse de 63%, selon Fouzi Lekjaa.
Rédaction LeBrief - 3 décembre 2024Un géant de l’automobile chinois investit 1,3 MMDH au Maroc
Économie, Entreprise - Shanghai Auto Parts, fabricant de pièces automobiles, prévoit d’investir 1,3 MMDH dans la création d’une usine au Maroc
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Chambre des conseillers : la première partie du PLF-2025 a été adoptée à la majorité
Économie - La Chambre des conseillers a adopté à la majorité la première partie du Projet de loi de finances (PLF) pour l'exercice 2025.
Mbaye Gueye - 3 décembre 2024ADM : 85 M€ de la BEI pour la digitalisation
J.R.Y - 8 mars 2021Dolidol décroche la certification ISO 45001 V 2018
J.R.Y - 16 mars 2021Économie nationale en 2023 : quelles perspectives de reprise ?
Économie - Quelles sont donc les perspectives de reprise de l'économie nationale dans un contexte d'incertitudes ?
Manal Ben El Hantati - 23 janvier 2023Commerce extérieur : gestion en ligne des certificats de conformité
Économie - Le ministère de l'Industrie et du Commerce, en collaboration avec Portnet, a annoncé le lancement d’un nouveau service en ligne dédié à la gestion des certificats de conformité (COCs) via le Guichet unique national des procédures du commerce extérieur.
Rédaction LeBrief - 3 décembre 2024Maroc – BERD : vers une économie verte et inclusive
Économie, Politique - Aziz Akhannouch s’est entretenu à Rabat avec Odile Renaud-Basso, présidente de la BERD, ce jeudi 5 décembre.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024SABCA : l’aéronautique, une industrie en plein essor au Maroc
Économie - La société belge SABCA a inauguré, mercredi, sa nouvelle usine en périphérie de l’aéroport de Casablanca.
Nora Jaafar - 24 novembre 2022