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Le rapport du ministère de l’Intérieur a révélé que 91% des infractions et des crimes ont été élucidés. Cependant, les citoyens Marocains ressentent parfois un sentiment d’insécurité qui ne correspond pas aux réalités de la criminalité, a rapporté le journal Al Ahdath Al Maghribia.
Selon le document, le ministère de l’Intérieur a observé une baisse notable de la criminalité, précisant que les taux enregistrés demeurent bas en comparaison internationale, peut-on lire dans le média.
Néanmoins, le ministère note un décalage persistant entre la perception d’insécurité des citoyens et les données objectives sur la criminalité. Le rapport pointe du doigt la dramatisation médiatique de certains délits mineurs et la circulation de rumeurs comme des facteurs amplifiant ce sentiment d’insécurité.
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Pour répondre aux préoccupations du public, le ministère concentre ses efforts sur des crimes spécifiques, perçus comme menaçants pour la population. Il s’agit notamment du port d’armes blanches, du trafic de drogues et de psychotropes, du vol à l’arrachée, ainsi que des infractions autour des établissements scolaires.
Les autorités renforcent aussi leur lutte contre de nouvelles drogues dangereuses, comme le «L’poufa» et le crack, qui posent de sérieux défis sécuritaires. Entre janvier 2020 et juillet 2024, 780 affaires liées à «L’poufa» ont été enregistrées, aboutissant à l’arrestation de 1.000 individus et la saisie de 13,9 kg de cette drogue.
Durant les sept premiers mois de 2024, environ 641.900 crimes et infractions ont été recensés, dont la moitié concernaient des atteintes aux personnes et aux biens. Les efforts conjugués des services de sécurité et des autorités locales ont permis un taux d’élucidation de 91%, avec près de 471.550 personnes déférées devant la justice, dont 4 % de mineurs. Le ministère note par ailleurs que 69% des infractions affectant le sentiment de sécurité sont concentrées en zones urbaines.
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