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Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a récemment mis en lumière la collaboration fructueuse entre l’Espagne et le Maroc dans la gestion des flux migratoires vers l’enclave de Ceuta. Cette coopération a été soulignée lors d’un débat houleux au Congrès des députés, où le député de Vox, Carlos Flores Juberías, a questionné le «prix» de cette alliance avec un Maroc qui, selon lui, agit toujours avec des arrière-pensées.
Albares a défendu la nécessité de cette collaboration, avertissant que les mesures radicales proposées par Vox pour combattre l’immigration irrégulière pourraient engendrer des conflits avec les nations voisines. Il a critiqué la vision du parti, soulignant que sans l’aide marocaine, des initiatives comme l’augmentation de la coopération au développement avec d’autres pays africains n’auraient pas été possibles.
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Le ministre a insisté sur l’importance de la relation avec le Maroc, qui a joué un rôle important dans la sécurisation des frontières de Ceuta et Melilla, empêchant l’entrée irrégulière de milliers de personnes en Espagne. Flores, connu pour sa position critique envers le Maroc, a décrit l’immigration comme un outil de pression utilisé par le Maroc, suggérant que l’ouverture ou la fermeture de la «vanne» migratoire est manipulée en fonction des relations bilatérales.
Cette séance au Congrès intervient dans un contexte où les autorités marocaines ont contrecarré plusieurs tentatives d’assauts massifs sur Ceuta, renforçant l’image d’un partenaire stratégique dans la lutte contre l’immigration irrégulière, malgré les critiques de certains secteurs politiques espagnols sur le coût et les motivations de cette coopération.
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