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Le Maroc doit adapter son économie pour faire face à la menace croissante du changement climatique qui occasionne des sécheresses plus fréquentes. Tel est l’appel fait par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, dans l’édition dominicale du Financial Times.
En outre, la ministre a relevé que pendant de nombreuses années, «nous avons parlé de la sécheresse comme d’une exception». «2022 a été l’année où nous avons décidé que nous n’avions pas besoin de plans d’action pour des années spécifiques, mais d’une vision à long terme», a-t-elle ajouté.
Aussi, elle a affirmé que le changement climatique nécessiterait une accélération des investissements dans les usines de dessalement, les barrages et les systèmes de recyclage de l’eau.«Nous voulons que le dessalement se fasse par le biais de partenariats public/privé», a-t-elle détaillé. Elle a ensuite noté que le coût de l’eau pour les ménages sera subventionné, tandis que l’industrie et les autres gros utilisateurs paieront un «prix correct».
Intérêt croissant pour les énergies renouvelables
Alors que le Maroc produit déjà plus d’un tiers de son électricité à partir de sources vertes, Nadia Fettah Alaoui a également évoqué l’intérêt croissant des investisseurs pour les énergies renouvelables. Elle a notamment cité l’énergie éolienne et l’hydrogène vert produit par électrolyse de l’eau.
Un autre volet de l’approche marocaine concerne la diversification de l’économie vers de nouveaux secteurs tels que la fabrication de véhicules pour les marchés européens. Cela implique, selon la ministre, la formation de milliers de travailleurs qualifiés.
À cet égard, le quotidien britannique rappelle que les exportations automobiles du Maroc ont augmenté de plus d’un tiers pour atteindre 10,6 milliards de dollars en 2022. La même source précise que Stellantis, propriétaire de marques telles que Peugeot, a récemment fait part de son intention d’investir 300 millions d’euros pour doubler la capacité de son usine près de la ville de Kénitra.
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