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«Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi d’affectif, imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai, d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires.
S’il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j’en éprouve la sensation d’une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie. Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ; que, seules, de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays, tel qu’il est, parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans la grandeur.» Charles de Gaulle
Les Mémoires de guerre sont un compte rendu de l’action du Général entre 1940 et 1946. Ses Mémoires d’espoir, dont la rédaction a été interrompue par sa mort, couvrent son retour aux affaires politiques en 1958 et sont complétées par les conférences de presse, allocutions, discours et messages sélectionnés par son fils, l’amiral Philippe de Gaulle.
Cette œuvre forme un ensemble cohérent et explicite permettant de connaître les conceptions qu’avait le Général des problèmes institutionnels, politiques et conjoncturels de l’époque où il a dirigé la France et d’en extraire à sa source l’esprit même de la Ve République.
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