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Ginette Kolinka a survécu aux camps de la mort, contrairement à son père, son frère, déportés avec elle et qui font partie des près de six millions de Juifs assassinés par les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale.
«On y a tous perdu des camarades, je devrais m’écrouler quand je parle de ce qu’ils ont fait à mon petit-frère… Mais non, je ne m’écroule pas : vous savez, je crois que j’ai laissé mes sentiments là-bas», explique la rescapée d’Auschwitz-Birkenau. Elle ajoute : «je ne m’écroule pas, j’ai même pas la larme à l’œil».
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À 98 ans, elle fait partie des derniers survivants de la Shoah capables de transmettre ce que fut l’expérience des camps par une parole vivante et incarnée.
Depuis des années, cette Parisienne sillonne la France pour raconter son histoire dans les collèges et les lycées, et faire des élèves des «passeurs de mémoire», ne ménageant ni sa peine ni son temps. Elle leur raconte le tragique, son tragique, «pour éviter que de tels événements se reproduisent».
À l’occasion de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah, reportage dans un collège de Bagnolet, en banlieue parisienne, où Ginette Kolinka s’est rendue un matin de janvier.
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Ce 25 janvier, Ginette Kolinka a publié avec la journaliste Marion Ruggieri “Une vie heureuse”, aux éditions Grasset.
Dans cet ouvrage, la survivante, qui vit dans le même appartement depuis ses 10 ans, raconte son histoire. Ginette Kolinka fait visiter chaque pièce de cet appartement : l’entrée, la chambre principale, le salon, la petite chambre, la salle à manger, la cuisine. À chaque fois les souvenirs remontent…
Du ressentiment envers les Allemands, elle répond : «J’ai évolué pour faire la différence entre nazis et Allemands. Les Allemands d’aujourd’hui sont mes frères et sœurs». Une leçon de vie !
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